Le village de Bitine à Ramallah vit dans la peur et la crainte pour l’enfant du village Malek Ali Al Khatib 14 ans qui a été contrainte de perdre son innocence son école et la beauté de son enfance très tôt entre les couloirs des tribunaux de la prison Hasharon les menottes (au niveau des mains mais aussi des pieds) et la dureté de l’Homme malgré son jeune âge et son enfance qui est bafouée à chaque instant par l’occupation.
Ali Al Khatib le père de Malek fut choqué lorsqu’il vit sa fille menottée aux mains et aux pieds faire son entrée dans le tribunal d’Ofer lundi. Il déclare « Je n’en ai pas cru mes yeux alors que je voyais ma petite fille menottée j’ai pleuré pour son sort alors que je ne pouvais rien faire pour elle au milieu de tous ces soldats armés jusqu’aux dents ».
« Voilà 20 jours que l’enfant Malek est incarcérée ou plutôt une éternité » déclare son père les larmes aux yeux et la crainte pour sa fille dont l’occupation a bafoué l’innocence et l’enfance se lisent sur son visage. Elle est accusée d’être un danger pour la sécurité d’Israël.
Concernant les chefs d’accusations qui pèsent contre l’enfant incarcéré Malek Al Khatib déclare au CPI que « ce sont des accusations mensongères et grotesques pour justifier l’arrestation de Malek. Comme les accusations de jets de pierre de barrage et possession de couteau ». Il partage sa stupeur concernant ces accusations.
Le père de l’enfant incarcéré assure que la santé de sa fille s’est nettement dégradée et pour cause le froid glacial de la prison Hasharon dans laquelle elle se trouve. Les geôlières punissent volontairement l’enfant malgré son jeune âge en l’accusant de ne pas se plier aux règles.
Al Khatib appelle les institutions de droits le comité des prisonniers et la Croix rouge à intervenir rapidement pour mettre fin à l’arrestation de sa fille qui a été incarcérée sans raison. Il se demande : « Si la petite était juive et menottée aux pieds et aux mains le monde entier aurait condamné mais pour ma fille il n’y a que quelques médias qui ont parlé de son incarcération malgré son jeune âge et son enfance martyrisée ».
Le père de Malek déclare « les soldats de l’occupation ont arrêté ma fille Malek le 31 décembre dernier alors qu’elle se promenait près son école dans le village Bitine. Jusqu’à présent elle est passée cinq fois au tribunal son incarcération a été prolongée à plusieurs reprises ».
Malek manque à ses camarades de classe du village de Bitine. Sa place est vide en attendant sa libération des geôles de l’occupation. Sa camarade Isra déclare «avant nous jouions ensemble avec nos amies ; maintenant nous sommes tristes qu’elle ne soit pas là. Qu’a-t-elle fait alors qu’elle est toute jeune elle ne sait même pas ce qui pèse contre elle alors qu’elle est en prison et souffre ? »
De son côté le centre Ahrar pour les prisonniers et les droits de l’Homme a déclaré lundi que le tribunal de l’occupation militaire d’Ofer a reporté l’audience de l’enfant palestinienne détenue Malek originaire de Bitinie près de Ramallah à cause de l’absence du procureur dans la salle d’audience ».
Il est à noter que 23 détenues palestiniennes souffrent dans les prisons de l’occupation en vivant dans des conditions déplorables. La plus jeune est l’enfant Malek. L’occupation venait tout juste de libérer la détenue la plus âgée Rassmi Balawna il y a quelques jours. C’est maintenant Lina Al Jarbouni qui est la plus ancienne détenue avec 13 ans d’incarcération.