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Dans la bande de Gaza les conséquences du blocus touchent tous les domaines de la vie

dimanche 23-novembre-2008

Le Centre Palestinien des droits de l’homme a appelé la communauté internationale à pratiquer toutes les pressions nécessaires sur les autorités de l’occupation israélienne pour qu’elles ouvrent tous les points de passage. Il faut que les habitants de la bande de Gaza puissent vivre contacter les autres parties des territoires palestiniens et le monde extérieur pratiquer leurs droits économiques sociaux et culturels.

Dans un communiqué dont notre Centre Palestinien d’Information (CPI) a reçu une copie mercredi 19 novembre 2008 le Centre affirme que tous les points de passage restent fermés depuis le 5 novembre. Les occupants israéliens n’ont permis qu’aux 31 camions envoyés par l’UNRWA de passer camions porteurs de produits alimentaires et de médicaments.

La quantité de ces produits est trop limitée pour qu’elle puisse répondre aux besoins de la population. Elle ne représente même pas 10% des produits que laissaient jadis passer les autorités mêmes de l’occupation israélienne.

Fermeture du point de passage

Les points de passage sont fermés depuis le 5 novembre 2008. Tout colis de nourritures de médicaments et d’autres produits de première nécessité n’entre dans la bande de Gaza.

Et pour ce qui est du carburant seule une très petite quantité est entrée telle qu’elle ne suffit que à mettre en marche la centrale électrique pour une journée seulement. La majorité de la population vit désormais dans un noir total.

Le pain

Le plus dangereux de tout reste cette fermeture de boulangeries faute d’électricité. En effet trois principaux moulins se sont arrêtés de travailler. Les deux autres n’auront d’autre choix que d’en faire de même si la réserve de blé n’est plus approvisionnée.

Au centre de Gaza sur les quinze boulangeries existantes dix ont déjà fermé leurs portes. Les cinq autres attendent leur tour si le gaz n’y arrive plus.

Et les malades ?

Faut-il préciser que le manque de carburant et d’électricité affecte tous les services du domaine de la santé ? Le manque de médicaments n’arrange bien évidemment pas la chose.

Le grand hôpital d’Ach-Chifaa souffre non seulement de tous ces manques mais de plus les autorités de l’occupation israélienne interdisent l’arrivée de pièces de rechange nécessaires pour son groupe électrogène en dépit de l’intervention de la Croix-Rouge. La plupart des engins de l’hôpital ne fonctionnent plus. L’oxygène qui a besoin d’une grande énergie est désormais impossible à produire.

Le manque d’électricité et du gaz utilisé pour la stérilisation risque de stopper les opérations chirurgicales et la pasteurisation du lait pour enfant.

Malgré l’accalmie conclue avec les factions palestiniennes sous une égide égyptienne le 19 juin 2008 les forces israéliennes d’occupation continuent à étouffer la bande de Gaza. Elles continuent à fermer de façon hermétique les points de passage dont les points commerciaux et ceux relatifs au passage d’individus.

Cette fermeture qui ne laisse passer que quelques colis de nourritures et de médicaments a causé des conditions humanitaires catastrophiques pour la population civile.

Rafah

Face à ces conditions le Centre Palestinien pour les droits de l’homme appelle à une intervention urgente afin de pratiquer les pressions nécessaires pour ouvrir le point de passage de Rafah pour laisser passer les 5700 Palestiniens qui doivent partir vers l’étranger. Parmi eux se trouvent des centaines de malades et d’étudiants. Il y a également des centaines d’individus suspendus sur le côté égyptiens du point de passage de Rafah dispersés dans les villes et villages égyptiens limitrophes.

Le Centre a aussi appelé à obliger les forces israéliennes d’occupation à arrêter leur politique de sanction collective pratiquée contre les habitants de la bande de Gaza.

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