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Troisième commémoration de la tombée en martyre de Mohammed Blasma le sixième ingénieur

dimanche 7-décembre-2008

Le vendredi 6 août 2004 reste un jour mémorable. C’est le jour où l’ingénieur Mohammed Blasma l’élève du premier ingénieur le martyr Al-Ayyach quitta le monde d’ici-bas.

L’histoire

Ce jour-là à 14h30 plus de 600 soldats israéliens encerclèrent la zone Ach-Chaab deux kilomètres au loin de Silfit. Plus un drone espionna la zone et envoya des signes que le chef Mohammed Othman Blasma membre des brigades d’Al-Qassam était dans la zone. Un géant hélicoptère fit alors une descente. Des forces terrestres vinrent des colonies avoisinantes.

Blasma eut un fort sentiment que quelque chose se tramait autour de lui. Il sortit de son abri. Et lorsqu’il eut entendu les bruits de l’armée israélienne et leurs talkies-walkies il commença à tirer. A ce moment il fut repéré par leurs drones et les leurs jumelles. Et leurs balles perforèrent son corps. L’une d’elles fit une large ouverture au front. Il nous quitta alors en affrontant les occupants israéliens face à face un contre tous.

Naissance

C’est dans la ville de Silfit que le chef Mohammed Othman Blasma membre des brigades d’Al-Qassam naquit le 25 décembre 1975. Sa famille est originaire de la zone de Kfar Saba occupée en 1948. Il est le cadet de dix frères. Un seul garçon après neuf filles.

Il était dans sa dernière année d’école primaire lorsque la Première Intifada fut déclencée le 8 décembre 1987 ; il devint vite un participant actif. Et l’occupation israélienne l’enferma dans ses prisons en 1990. Il n’avait même pas quinze ans. Il fut condamné à un an d’emprisonnement pour sa participation à la Première Intifada. De sa sortie des prisons israéliennes il comprit que la pierre ne lui suffisait plus pour résister contre l’occupant. Il commença à chercher une autre alternative.

C’était à ce moment-là qu’il rencontra le chef Zaher Jabbarin membre des brigades d’Al-Qassam qui cherchait de son côté de jeunes résistants. Mohammed Othman Blasma s’engagea alors au service de la cellule du grand ingénieur Yahya Ayyach. Il assurait aux membres de la cellule l’abri et la nourriture. Il se voyait ravi d’être auprès de chefs si dévoués à leur cause.

Le sixième ingénieur

Le journal hébreu Yediot Ahronot qualifie notre martyr de sixième ingénieur du grand ingénieur Yahya Ayyach. Ni sa maison ni la maison de sa famille ni celle de sa sœur ne sont épargnées par les raids donnés par les forces israéliennes d’occupation. Il était accusé de participer à plusieurs opérations contre ces forces et leurs jeeps. L’opération contre les jeeps militaires israéliennes dans la rue Aber As-Samira fit beaucoup de pertes parmi leurs soldats et leurs matériels.

Son père est malade du cœur. Lui et tous les membres de sa famille se montrèrent patients au moment où ils reçurent la nouvelle de son départ puis lorsqu’ils reçurent son corps. Le lendemain des milliers de Palestiniens sortirent pour lui faire leurs adieux.

Les factions palestiniennes jurèrent de venger leur martyr Blasma. Moins de 24 heures plus tard les Israéliens payèrent avec la vie de trois des leurs dans une opération pratiquée par le héro Samer Dwahiqa membre des brigades d’Al-Qassam.

La mère

La tristesse se mêle à la joie dit la mère du martyr Blasma cet élève assidu de Yahya Ayyach et professeur persévérant de Samer Dwahqa. Il était très proche de moi dit la mère nous eûmes un rêve commun de bâtir une nouvelle maison. Ce n’est pas très grave il partit en martyre notre fils bien aimé.

Sa fillette

Maintenant mon père est sûrement au paradis. Il fut tué par les Sionistes. Pourquoi firent-ils cela ? demande la fillette du martyr Blasma à sa mère. Chaque fois qu’un captif palestinien quitte les prisons israéliennes la fillette Arine croit que le tour de son père arrivera. Il viendra bientôt jouer avec elle. Une histoire devenue fréquente quotidienne une histoire qui se répète dans beaucoup de maisons palestiniennes à cause des assassinats pratiqués contres les Palestiniens par les forces israéliennes d’occupation sans que personne ne fasse la moindre objection dans ce monde d’oppresseurs.

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