Les Nations Unies ont considéré que de continuer d’interdire l’accès des matières alimentaires et médicales au camp de Yarmouk pour les réfugiés palestiniens en Syrie est un crime de guerre en particulier après la mort de plus de 55 personnes dans le camp en raison de la famine.
Navi Bilai la déléguée des Nations Unies pour les droits de l’homme a déclaré dans un communiqué publié samedi sur le site Web de l’ONU que les quatre derniers mois ont vu l’échec de plusieurs tentatives onusiennes et d’autres organisations de faire entrer des convois d’aliments et des aides médicales pour les enfants qui souffrent de la malnutrition et des personnes âgées et des femmes qui sont en train de mourir dans le camp de Yarmouk.
Elle a souligné que la famine des civils comme l’un des moyens de combat est interdit selon le droit international et que cela peut être un crime de guerre.
La responsable onusienne a insisté sur le devoir de protéger les éléments importants pour sauver la vie des civils comme les aliments et la protection des régions agricoles qui les produisent les produits les animaux les établissements d’eau à boire et ses réseaux selon le droit international qui empêche d’attaquer détruire transférer ou entraver ces matières.
Selon les prévisions des nations unies un certains nombre de martyrs du camp de Yarmouk sont morts en raison de la faim ou après avoir mangé des aliments avariés et aussi à cause du manque de médicaments et des consommables médicaux pour les malades et les femmes enceintes assiégés dans le camp en plus des coupures de courant et de la pénurie d’eau.
