Dr. Moussa Abou Marzouk le membre du Bureau politique du mouvement du Hamas a nié que son mouvement a accepté le plan de l’ONU relative à l’introduction de matériaux de construction dans la Bande de Gaza connu sous le nom « Plan de Siri ».
« Le plan de Robert Siri n’a pas été proposé au mouvement du Hamas dans l’une des images et tout responsable au Hamas n’a pas annoncé son acceptation sur ce plan et donc nous travaillerons avec toutes les forces politiques sociales à Gaza pour le modifier et corriger les erreurs » a ajouté Abou Marzouk dans une déclaration de presse dont notre CPI a obtenu une copie le lundi soir 3/11.
Abou Marzouk a indiqué que l’une des importantes erreurs du plan de Siri est l’opposition de l’état de l’occupation israélien sur les bénéficiaires de la reconstruction et l’objection sur les quantités prévues pour les propriétaires des maisons complètement ou partiellement démolies et aussi sur la reconstruction dans certaines zones en plus des procédures longues et compliquées qui entravent la reconstruction.
Il a souligné que le Hamas a refusé que l’ONU soit un côté décideur dans la reconstruction de la Bande de Gaza dans les négociations indirectes qui ont eu lieu au Caire attirant l’attention qu’il y a une insistance de tous les côtés que l’AP soit le responsable de la reconstruction via le gouvernement du consensus national.
« Le mouvement du Hamas n’était pas un côté acceptable pour de nombreux acteurs internationaux y compris les Etats-Unis et l’Occupation israélienne » selon Abou Marzouk.
Il a attiré l’attention que le Hamas a insisté lors des négociations indirectes sur la levée du blocus imposé sur la Bande de Gaza l’ouverture des passages et qu’il faut faciliter le passage des matériaux de construction.
Siri a annoncé le 16 Septembre dernier que l’ONU a négocié un accord entre l’AP et l’occupation israélienne pour l’entrée des matériaux de construction à la Bande de Gaza comprend un mécanisme de suivi pour surveiller la garantie que les matériaux de construction ne seront pas exploités pour d’autres fins sauf le processus de reconstruction.