Tubas – CPI
Les soldats de sécurité de l’Autorité palestinienne (AP) ont assassiné le jeune Rami Zahran par balles directes, ce mardi, dans le camp de Far’a, au nord de la Cisjordanie.
Selon des témoignages recueillis sur le terrain, les soldats de l’AP ont ouvert le feu sur Zahran, alors qu’il conduisait le véhicule de son frère, Yazan Imran Zahran, recherché par les forces armées d’Occupation « nazie sioniste » et l’AP. Ces soldats de l’AP avaient détenu Zahran, pendant cinq mois, et les forces d’Occupation avaient effectué plusieurs descentes au domicile familial à sa recherche.
Suite à cet incident, les forces nationales palestiniennes ont publié un communiqué condamnant le crime et soulignant que ce qui s’était passé reflétait « la poursuite de la coordination sécuritaire », qu’elles ont décrit comme « une menace imminente pour l’unité nationale ».
Le communiqué souligne que le ciblage de Rami s’inscrit dans une tentative visant à briser la volonté des familles de la résistance, appelant à « une position unifiée pour enrayer ce déclin dangereux ».
Le communiqué ajoute : « Cette approche place l’AP en confrontation avec son peuple et la prive de ce qui lui reste de légitimité nationale.»
Les forces de résistance concluent leur communiqué en soulignant que « le fusil palestinien restera un symbole de dignité et un moyen de riposter aux tentatives de cibler le projet de résistance nationale.»
Le martyr Rami Zahran rejoint les rangs des martyrs assassinés par les forces de l’AP, alors que les appels à la responsabilité et à la fin de la politique d’assassinats par procuration se multiplient.
