Gaza – Centre Palestinien d’Information
Alors que le monde entier attendait les « portes de l’enfer » que le président américain Donald Trump avait menacé d’ouvrir sur le Mouvement de la Résistance Islamique (Hamas) lors de son mandat à la Maison Blanche – à moins qu’elle ne libère les prisonniers israéliens en sa possession –, les Brigades Al-Qassam, l’aile militaire du Hamas, ont surpris le monde en démontrant que les véritables « portes de l’enfer » étaient celles qu’elles avaient décidé d’ouvrir sur l’entité sioniste, son armée, son gouvernement et l’avenir de son conflit dans la région.

Les Brigades Al-Qassam n’ont pas libéré les prisonniers sionistes selon les conditions de l’occupation, ni cédé aux menaces de Trump. Elles ont maintenu leurs exigences : tout accord d’échange devait s’inscrire dans un cessez-le-feu complet et un retrait total de Gaza. Face à cela, le gouvernement d’extrême droite sioniste a poussé Trump à soutenir son renversement de l’accord du 19 janvier, relançant une offensive barbare le 18 mars dernier, après avoir imposé un blocus total sur Gaza. Trump a cédé aux désirs de Netanyahou et sa bande d’extrême droite, espérant écraser la Résistance et expulser la population de Gaza.

Deux mois après la reprise de l’agression contre Gaza, le monde a été réveillé par les flammes des « portes de l’enfer » – mais cette fois, c’est la Résistance qui les a ouvertes, et c’est l’armée d’occupation qui en brûle. Alors que l’occupation n’a atteint aucun de ses objectifs, la Résistance lui a infligé une leçon cruelle en annonçant hier (mercredi 07/05/2025) le lancement de la série d’opérations « Portes de l’Enfer », après avoir exécuté plusieurs attaques décisives causant de lourdes pertes dans les rangs ennemis (morts et blessés).
La dernière opération, annoncée jeudi (08/05/2025) après-midi par Al-Qassam, a ciblé des forces sionistes à Rafah (sud de Gaza), dont une unité de 7 soldats piégée par une explosion dans le quartier d’Al-Tanour. Dans un communiqué, les Brigades ont confirmé avoir observé des « membres éparpillés de soldats » sur place, précisant que cette opération s’inscrivait dans la série « Portes de l’Enfer ».
Suite à cela, Al-Qassam a rapporté des affrontements violents à Rafah, tandis que des médias sionistes évoquaient un « incident sécuritaire grave » pour la deuxième fois en une journée, avec des soldats tués et blessés. Le site hébreu « Hadashot Bazman » a décrit l’explosion d’une bombe contre une unité du brigade Golani, entraînant l’effondrement d’un bâtiment et laissant des soldats piégés sous les décombres.

Un jour héroïque
Des sources colons ont rapporté que 13 soldats tués ou blessés dans le bâtiment détruit, avec un bilan provisoire de 3 morts, 7 blessés (dont 4 graves) et 3 soldats encore ensevelis. Pendant ce temps, Al-Qassam a publié sur Telegram : « Nos moujahidines affrontent l’ennemi à bout portant dans le quartier d’Al-Jeneina (est de Rafah) ».
Dans un autre communiqué, les Brigades ont annoncé avoir ciblé une unité du génie sioniste (12 soldats) préparant une démolition près du carrefour des Fedayins, avec deux obus antichars, provoquant une explosion massive et des pertes ennemies. « Nous avons observé des membres de soldats éparpillés et des hélicoptères évacuant les victimes », ont-elles déclaré.
Portes de l’Enfer
Ces opérations suivent l’annonce par Al-Qassam du lancement de la série « Portes de l’Enfer », promettant dans un communiqué : « Rafah, après un an de combat, reste un cimetière pour vos soldats. Que les portes de l’enfer s’ouvrent, et que chaque rue de Rafah devienne une bombe à retardement ».
Mercredi, les résistants ont attiré une unité sioniste (10 soldats et 2 chiens militaires) dans une embuscade minutieuse près de la mosquée Al-Zahra (à l’est de Rafah), utilisant des explosifs pour les anéantir. Des images diffusées montrent des hélicoptères évacuant les victimes. Un combattant d’Al-Qassam a conclu : « Nous resterons sur notre terre, défendant notre peuple, notre religion et notre patrie ».

Les journées embuscades
Dans un autre communiqué, Al-Qassam a annoncé avoir bombardé une position sioniste (est de Rafah) avec des obus TBG, puis achevé les survivants à bout portant. Deux jours plus tôt, ses combattants avaient piégé une colonne blindée à Khan Younis, causant des pertes. Dimanche, un tunnel piégé à Rafah avait tué deux soldats d’élite (« Yahalom »).

Malgré les chiffres officiels, l’armée sioniste est accusée de cacher ses vraies pertes, ignorantes des multiples attaques palestiniennes.
Les fruits du « Déluge d’Al-Aqsa«
Les « Portes de l’Enfer » s’inscrivent dans l’héritage de l’opération du 7 octobre 2023, où la Résistance a imposé sa loi à l’occupation et ses soutiens, entraînant l’implication des axes de résistance au Liban, au Yémen et en Irak. Le rôle yéménite, notamment en bloquant l’espace aérien sioniste dimanche dernier, a été marquant.
L’un des « enfers » infligés par la Résistance est la démoralisation croissante des soldats sionistes, entraînant une crise des réservistes et des exemptions des ultra-orthodoxes (« Haredim »). L’armée a admis ce jeudi avoir arrêté 340 réservistes tentant de fuir l’entité sioniste depuis janvier 2025. Une étude de l’université de Tel Aviv révèle que 12% des soldats ayant combattu à Gaza souffrent de stress post-traumatique sévère.

Les surprises de Trump
La Résistance a aussi ouvert une brèche dans le soutien américain à Netanyahou. L’alignement de Trump sur les demandes sionistes a plongé les États-Unis dans une guerre directe contre les Ansarallah yéménites, avant qu’il n’annonce un cessez-le-feu – sans consulter le gouvernement sioniste, signe d’un divorce stratégique.
La radio militaire sioniste a rapporté que des proches de Trump ont averti le ministre Ron Dermer : « Netanyahou manipule le président, qui déteste être pris pour un idiot ». Un responsable sioniste a admis que l’arrogance de Dermer envers les Républicains n’a servi à rien.
Le journal Israel Hayom a confirmé la « déception » de Trump envers Netanyahou, qui compte désormais agir « sans l’attendre ». Malgré son soutien indéfectible depuis janvier 2025 à la guerre génocidaire contre Gaza, les relations personnelles entre les deux hommes sont au plus bas.
Dégradation des relations
Des sources proches de Trump ont déclaré : * »Netanyahou ne respecte pas nos accords et refuse de coopérer ». Un responsable américain a ajouté : « Si l’entité paye le prix de ne pas finir cette guerre, ce prix est désormais plus lourd pour elle que pour les captifs. ».

Israel Hayom rapporte que les proches de Trump accusent Netanyahou de « jouer avec nous », qualifiant leurs relations de « plus bas niveau ». Ils exigent que Netanyahou « collabore pour servir nos intérêts au Moyen-Orient ».
Ainsi, les Brigades Al-Qassam – représentant un peuple palestinien inflexible – ont transformé les « portes de l’enfer » promises par les soutiens de Netanyahou en un feu consumant l’occupation jusqu’à la réduire en cendres, balayées par les vents de la résistance à Gaza et dans toute la Palestine occupée. Sur qui s’ouvrent les « portes de l’enfer » ? …Al-Qassam répond sur le terrain