Gaza – CPI
Le Bureau des médias du gouvernement à Gaza a averti, lundi, que les hôpitaux de la bande de Gaza étaient au bord de l’effondrement d’ici 48 heures, en raison de l’interdiction par l’Occupation « terroriste sioniste » d’accéder au carburant pour les organisations internationales et du blocus en cours.
Dans un communiqué publié et reçu par notre CPI, le Bureau des médias du gouvernement a condamné la persistance de l’Occupation « néonazie sioniste » à empêcher les organisations internationales et onusiennes d’accéder aux réserves de carburant allouées aux hôpitaux, sous prétexte qu’elles se trouvent dans des « zones rouges ». Cette mesure constitue une continuation du blocus et de la famine délibérée.
Le bureau a noté que le ministère de la Santé avait annoncé, dimanche, que les réserves de carburant disponibles étaient suffisantes pour trois jours, ce qui signifie que les hôpitaux sont à 48 heures de l’effondrement total, y compris les unités de soins intensifs, les pouponnières et les blocs opératoires. Cela laisse présager une catastrophe sanitaire et humanitaire sans précédent.
Le communiqué condamne le crime systématique de l’Occupation « fascistes sioniste » consistant à empêcher l’approvisionnement en carburant des hôpitaux, et considère qu’il s’agit d’une violation flagrante du droit international humanitaire, d’une violation flagrante des Conventions de Genève et d’une contribution directe à l’aggravation de la catastrophe sanitaire actuelle.
Le bureau des « Médias du gouvernement » tient l’Occupation « terroriste sioniste » pleinement responsable de ce crime délibéré. Il tient également les pays qui soutiennent et participent au génocide, notamment les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne et la France, responsables de leur complicité dans ce crime de masse.
Il appelle la communauté internationale et les institutions humanitaires et médicales internationales à prendre des mesures urgentes et immédiates pour empêcher l’effondrement du système de santé dans la bande de Gaza et sauver des vies menacées par les pénuries de carburant et d’électricité et la famine.