Gaza – CPI
Des organisations onusiennes et non gouvernementales ont refusé de participer au plan que l’Occupation « terroriste sioniste » entend mettre en œuvre dans la bande de Gaza, concernant la distribution de l’aide humanitaire, sous supervision sécuritaire de l’Occupation.
Depuis l’effondrement de l’accord de cessez-le-feu à Gaza, il y a plus de deux mois, le gouvernement d’extrême droite de l’Occupation « nazie sioniste » a suspendu l’ensemble de l’aide humanitaire – nourriture, eau et médicaments – aggravant considérablement la crise humanitaire dans le territoire.
De son côté, l’Organisation des Nations unies a annoncé, ce dimanche, que l’ensemble de ses agences, ainsi que les organisations humanitaires non gouvernementales opérant à Gaza, ont décidé de ne pas coopérer avec le plan d’Occupation « terroriste sioniste » concernant la distribution de l’aide humanitaire dans le territoire assiégé.
Dans un communiqué commun publié, dimanche soir, ces organisations ont déclaré qu’elles « ne participeront à aucun plan dans la bande de Gaza qui ne respecte pas les principes humanitaires internationaux. »
Le Bureau d’information du gouvernement à Gaza a appelé la communauté internationale, les agences des Nations unies, ainsi que les différentes organisations humanitaires et internationales concernées, à intervenir d’urgence, pour faire pression en faveur de l’ouverture des points de passage, de l’entrée immédiate et régulière du lait infantile et des compléments nutritionnels, et de la levée du blocus.
Depuis plus de 64 jours, les forces armées de l’Occupation « fasciste sioniste » imposent un blocus total à la bande de Gaza, empêchant l’entrée de l’aide humanitaire, des médicaments et des denrées alimentaires, tout en poursuivant leur agression militaire et le crime de génocide, pour le 48e jour consécutif, après avoir violé l’accord de cessez-le-feu, le 18 mars dernier.
Le Commissaire général de l’UNRWA, Philippe Lazzarini, a mis en garde contre le fait que le blocus imposé par l’Occupation « terroriste sioniste » contre la population civile de la bande de Gaza « tuera en silence », chaque jour, davantage d’enfants et de femmes, en plus de ceux qui périssent sous les bombardements.
Alors que les points de passage de Gaza restent fermés pour le deuxième mois consécutif, le spectre de la famine plane lourdement sur le territoire. Selon un communiqué officiel du ministère de la Santé, 91 % de la population fait face à une insécurité alimentaire aiguë.
Les habitants de la bande de Gaza souffrent d’une pénurie extrême de nourriture et d’eau. Les boulangeries du territoire ont cessé de fonctionner, tandis que la famine menace la vie de plus de 2,25 millions de personnes vivant sous les bombardements, les massacres et une guerre de génocide.