Nazareth – CPI
Le journal israélien Haaretz a rapporté que l’arrêt de la publication des rapports mensuels par le gouvernement d’occupation concernant le coût de la guerre contre Gaza et le Liban « affaiblit la capacité de suivre les dépenses gouvernementales et de comprendre le véritable coût de la guerre ».
Le journal a indiqué, dans un rapport publié ce lundi, que le contrôleur général de l’État d’occupation avait cessé de publier les rapports mensuels, « ce qui soulève des interrogations sur les raisons de cette décision, et suscite des doutes sur l’efficacité des dépenses publiques ».
Haaretz a ajouté que cette décision suscite des préoccupations concernant la transparence dans la gestion du budget de l’État d’occupation, ce qui soulève des questions sur l’efficacité de la gestion des ressources financières.
Jusqu’à la fin de l’année 2024, le contrôleur général du ministère des Finances publiait chaque mois des rapports détaillés sur le coût de la guerre dans le cadre des rapports sur la performance du budget de l’État.
Le coût de la guerre a atteint 124,7 milliards de shekels (le dollar équivalant à 3,6 shekels), dont environ 100 milliards de shekels en 2024.
Depuis janvier 2025, le contrôleur général de l’État d’occupation a cessé de publier ces rapports, rendant difficile l’analyse des performances du budget de l’État et la compréhension du véritable montant des dépenses publiques.
Un autre coût de 18,5 milliards de shekels a été ajouté à partir du fonds de compensation pour les Israéliens et les entreprises affectées, portant le total à environ 150 milliards de shekels.
Le journal a précisé que les rapports précédents sur le coût de la guerre distinguaient les dépenses de sécurité et les dépenses civiles, ce qui permettait une meilleure analyse de l’augmentation des dépenses publiques. Cependant, l’arrêt de la publication régulière des coûts de la guerre empêche de suivre les dépenses publiques réelles après avoir soustrait les dépenses de guerre.
Haaretz a estimé que cette situation est préoccupante, surtout avec les déclarations sur la reprise de la guerre de manière intense, car il est désormais impossible de connaître le coût réel des actions militaires en temps réel.
