Jérusalem occupée – CPI
Le mouvement Hamas a déclaré que les pratiques de l’occupation israélienne à l’encontre du peuple palestinien, et en particulier les actes de brutalité croissants envers les Jérusalémites pendant le mois de Ramadan, nécessitent une réponse ferme. Cela inclut la libération totale des colons pour effectuer davantage d’invasions, ce qui impose une position islamique déterminée afin d’arrêter l’arrogance du gouvernement israélien extrémiste, qui méprise les sentiments et les lieux saints des musulmans.
Dans un communiqué publié ce vendredi matin, Hamas a ajouté que la poursuite de l’occupation dans ses attaques et ses mesures arbitraires, notamment les restrictions imposées aux Palestiniens pendant le mois de Ramadan, ainsi que l’empêchement des prières de nuit pour les musulmans le deuxième vendredi de Ramadan à la mosquée Al-Aqsa, constituent une escalade dangereuse dans sa guerre religieuse, un ciblage systématique des rituels musulmans, et un renforcement des efforts pour judaïser Jérusalem et ses lieux saints.
Hamas a appelé le peuple palestinien, à Jérusalem, en Cisjordanie et dans les territoires occupés, à intensifier les déplacements vers la mosquée Al-Aqsa, à remplir ses espaces de prières et de réclusion, à ne pas se soumettre aux mesures et restrictions de l’occupation, et à continuer de protéger Al-Aqsa des profanations des colons et des projets de judaïsation.
Hier soir, jeudi, les forces d’occupation israéliennes ont forcé les personnes en retraite spirituelle dans la mosquée Al-Aqsa à la quitter et leur ont interdit de poursuivre leur retraite spirituelle lors de la deuxième nuit de prière du vendredi pendant le mois de Ramadan.
Cela coïncidait avec des appels au maintien de la retraite spirituelle à la mosquée Al-Aqsa et à y rester jusqu’à l’aube du vendredi en réponse aux mesures répressives de l’occupation.
Depuis le début du mois de Ramadan, la mosquée Al-Aqsa a été victime de plusieurs attaques israéliennes visant son identité islamique et les lieux saints qui s’y trouvent.
Parmi les incidents, l’empêchement de la retraite spirituelle lors du premier vendredi du mois de Ramadan, une première depuis 2014, où les croyants et les retraités ont été expulsés de force. Ensuite, un deuxième incident a eu lieu le 9 mars, lorsque les forces d’occupation ont confisqué deux haut-parleurs du prieuré marwani, cherchant à perturber les prières et empêcher le son d’atteindre la foule, dans le but de contrôler les travaux de restauration dans la mosquée Al-Aqsa, une compétence attribuée aux autorités waqf islamiques jordaniennes.
Le troisième incident a consisté en l’imposition d’un nouveau siège autour de la mosquée Al-Aqsa, où les forces d’occupation ont placé trois cordons militaires autour de la mosquée et de ses environs, ce qui a limité l’accès des croyants et réduit leur nombre par rapport aux années précédentes. En outre, les repas de suhoor et d’iftar ont été interdits, et des patrouilles ont été menées dans la mosquée pour harceler les croyants.