Nazareth – CPI
Le département de sécurité du bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a soumis une demande urgente d’un budget supplémentaire d’une valeur de 2 millions de shekels (environ 528 mille dollars) pour renforcer les mesures de sécurité à son domicile de la ville de Césarée, selon la Douzième chaîne israélienne.
Cette demande intervient une semaine après une attaque de drone lancée par le Hezbollah depuis le sud du Liban, qui, selon l’Autorité israélienne de radiodiffusion, a touché avec précision la fenêtre de la chambre de Netanyahu.
La Douzième chaîne a rapporté que la demande de budget supplémentaire fait partie d’une série de mesures prises par le bureau de Netanyahu pour renforcer les défenses de sécurité autour de son domicile, à la lumière des craintes croissantes de menaces pouvant affecter la sûreté et la sécurité de sa famille.
Le 19 octobre, le bureau de Netanyahu a annoncé qu’un drone Sayyad 107 avait été lancé depuis le Liban vers la maison de Netanyahu à Césarée, et que lui et sa famille n’étaient pas là.
Les sirènes n’ont pas retenti dans la zone pour coïncider avec l’attaque, selon les médias. Mardi dernier, le Hezbollah a revendiqué la responsabilité d’avoir pris pour cible la maison de Netanyahu. Israël fait face à de grandes difficultés face aux drones du Hezbollah.
Depuis le 8 octobre 2023, la frontière nord de la Palestine occupée est le théâtre d’intenses tensions et d’échanges quotidiens de tirs de missiles entre l’armée d’occupation et le Hezbollah libanais. Le 23 septembre, l’occupation a élargi la portée de sa guerre d’extermination contre Gaza pour inclure la plupart des régions du Liban, y compris la capitale Beyrouth, par le biais de frappes aériennes, et elle a également lancé une invasion terrestre dans le sud.
Le Hezbollah arrête ses attaques contre l’occupation israélienne que si cette dernière met fin à la guerre d’extermination qu’elle mène avec le soutien américain dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre dernier, qui a fait plus de 143 000 martyrs et blessés, 10 000 disparus, un nombre massif de victimes, destruction des infrastructures et famine meurtrière qui a coûté la vie à des dizaines d’enfants et de personnes âgées.
