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Tue 22-October-2024

Un triomphe stratégique…La résistance inflige un cout insupportable pour les sionistes.

mercredi 23-octobre-2024

Gaza – Centre d’information palestinien

Le déluge d’Al-Aqsa, qui a débuté le 7 octobre 2023, est un événement crucial dans l’histoire moderne, non seulement au niveau de la Palestine, mais aussi aux niveaux régional et mondial.

Malgré le génocide commis par l’occupation et la destruction des infrastructures, le Déluge a ramené la question palestinienne au premier plan et en a fait une priorité pour les gouvernements et les organisations internationales. Le Déluge a également attiré un grand soutien populaire à cette question dans le monde entier, en particulier parmi les jeunes. des groupes qui ont fait preuve d’une grande conscience qui allait au-delà du fait d’induire les gouvernements en erreur.

La résistance a également démenti le mythe de l’armée invincible et démontré la faiblesse de l’occupation sioniste, qui ne fait que tuer les civils par les bombardements et les massacres.

L’explosion du volcan

Il y a eu de nombreuses histoires et des récits sur les raisons qui ont poussé la résistance à déclencher le déluge, et dans ce contexte, le mouvement Hamas, qui a fait exploser ce volcan, a publié un document officiel le 21 janvier 2024, intitulé : « Ceci est notre récit. .. Pourquoi la bataille du déluge d’Al-Aqsa ? », dans lequel Hamas explique les raisons et les circonstances qui ont contribué au lancement de la résistance du Déluge d’Al-Aqsa contre l’occupation sioniste.

Le mouvement souligne dans le document que la bataille du peuple palestinien contre l’occupation et le colonialisme n’a pas commencé le 7 octobre 2023, mais a plutôt commencé environ 100 ans avant, et a inclus l’occupation britannique puis sioniste, car le peuple palestinien était propriétaire d’environ 98% de la terre de Palestine et jouissait d’une majorité de 92% de la population.

Elle a ajouté que la Grande-Bretagne a permis aux Juifs de s’installer en Palestine, après les avoir fait venir du monde entier, d’occuper environ 77 % de la terre de Palestine, après avoir commis d’horribles massacres et un nettoyage ethnique, et chassé environ 60 % des Palestiniens de leurs terres, puis ils se sont rapidement emparés du reste de la Palestine en 1967.

Le mouvement a souligné la souffrance du peuple palestinien depuis des décennies à cause de toutes les formes d’oppression, d’injustice, de confiscation des droits fondamentaux, de politique d’apartheid, de confiscation de terres et de judaïsation des lieux saints, ainsi que la souffrance de milliers de prisonniers dans les prisons d’occupation, ce qui a conduit au siège étouffant de la bande de Gaza qui dure depuis 17 ans.

Elle a également souligné que les attaques de l’occupation sioniste, de 2000 au 7 octobre 2023, ont conduit au martyre de plus de 11 000 Palestiniens et à la blessure de plus de 156 000 personnes, dont une grande majorité de civils, sans que le monde ne prête attention à leur souffrance.

Il a également souligné l’échec du règlement de paix et des accords d’Oslo, qui n’ont pas permis aux Palestiniens d’établir un État palestinien indépendant en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, malgré 30 années écoulées depuis leur signature.

Sur la base de ce qui précède, le Hamas a lancé l’opération le D’luge d’Al-Aqsa le 7 octobre 2023, comme une étape nécessaire et une réponse naturelle, pour faire face aux plans élaborés par l’entité sioniste visant à liquider la cause palestinienne et à mettre fin au siège injuste de la bande de Gaza et libérer les prisonniers, conduisant à la création d’un État palestinien indépendant, avec Jérusalem sa capitale.

Un obstacle à la normalisation

Quelques jours avant le Déluge d’Al-Aqsa, Netanyahu, le Premier ministre de l’occupation, a prononcé un discours aux Nations Unies dans lequel il a parlé de normalisation avec les pays arabes environnants. Il convient de noter qu’il a fait référence à « l’État d’Israël » incluant la Palestine historique, sans faire référence à la Cisjordanie et à Gaza, ni aucune mention du peuple palestinien.

Les « médias de normalisation » ont également travaillé à promouvoir les bénéfices attendus de la conclusion de traités avec l’entité sioniste et, d’une certaine manière, ils sont même allés jusqu’à rejeter la faute sur le peuple palestinien et sa résistance, en améliorant l’image de l’occupation, dont un exemple. est la série « Washwashat from Gaza » diffusée par la chaîne Al-Arabiya sur son site Internet.

Le titre de l’un des épisodes était « Nous allions à leurs mariages et ils venaient chez nous », une tromperie évidente selon laquelle les Palestiniens et les sionistes étaient en bons termes avant le début de l’Intifada de pierre.

Au plus fort des efforts déployés par certains pays pour normaliser leurs relations avec l’occupation, le Déluge d’Al-Aqsa est venu freiner cette tendance, et un rapport du site Internet « Jewish Insider » publié en mars dernier a montré que l’impact de l’opération du déluge d’Al-Aqsa Le 7 octobre ne s’est pas limité à reporter l’éventuel accord de normalisation avec le Royaume d’Arabie Saoudite, maist il a provoqué le report d’un autre accord qui devait être signé entre l’État occupant et l’Indonésie, le plus grand pays islamique, selon rapport.

Un coup dur pour le projet sioniste

Reconnaissant clairement l’impact des opérations et attaques de la résistance palestinienne, le journal sioniste Yedioth Ahronoth a déclaré que 885 colons ont été tués et 70 000 autres blessés depuis le début de la guerre d’extermination sur Gaza le 7 octobre 2023, sans compter les morts de l’armée d’occupation.

Le journal Yedioth Ahronoth a rapporté de « l’Institut national d’assurance sioniste » que 885 colons sionistes ont été tués depuis le début de la guerre, dont 581 hommes et 304 femmes, ce qui confirme la validité des données annoncées par la résistance palestinienne.

Le journal a déclaré que ces statistiques n’incluaient pas les morts de l’armée de l’occupation, de la police et des équipes d’urgence, notant que plus de 70 000 sionistes avaient été blessés au cours d’un an de guerre, dont 647 personnes blessées le premier jour de l’opération du Déluge d’Aqsa, réalisée par les Brigades Al-Qassam le 7 octobre.

Dans le même contexte, David Hirst, rédacteur en chef du site Middle East Eye, a publié un article sur l’anniversaire du 7 octobre, dans lequel il explique comment le Déluge d’Al-Aqsa a changé l’équation du pouvoir au Moyen-Orient.

Dans un article, l’auteur souligne deux objectifs stratégiques identifiés par le commandant Sinwar dans ses discours avant le 7 octobre, le premier étant de rendre l’occupation plus coûteuse pour l’entité et le second de la forcer à se retirer des territoires palestiniens qu’elle occupeou et l’isoler de la région et de la communauté internationale.

Hirst a confirmé que le premier objectif avait été atteint ; Le Hamas a en fait rendu l’occupation plus coûteuse. Depuis le début de la guerre, 1 664 sionistes ont été tués, dont 706 soldats, et 17 809 autres ont été blessés. Il a ajouté que l’économie sioniste souffre et que l’argent a commencé à fuir le pays, alors que deux milliards de dollars ont quitté les banques sionistes entre mai et juillet de cette année.

Il a souligné que le coup le plus violent porté par le Hamas contre l’entité était psychologique, car l’effondrement soudain et complet de l’armée d’occupation il y a un an a provoqué un choc dont l’entité il ne s’est pas encore remise, et il a remis en question la capacité de l’État à protéger ses citoyens. , alors qu’environ 143 000 personnes ont été évacuées de leurs maisons et que des avertissements ont été lancés dans environ 1 000 communautés, et que les sionistes ont été contraints de fuir vers leurs abris environ 15 000 fois.

Mais le plus grand impact de l’attaque du Hamas, selon l’auteur, a été sur la question nationale palestinienne elle-même, puisque le Déluge l’a ravivée après sa mort, et la question palestinienne est devenue la principale préoccupation des droits de l’homme dans le monde, dépassant la justice internationale et a déclenché le plus grand mouvement de protestation de l’histoire moderne.

Hirst confirme que parmi les stratégies, celle de Sinwar semble fonctionner, qu’il vive ou qu’il meure, car cet agenda a désormais bénéficié d’un élan imparable.

Il a ajouté que Netanyahu et l’armée pensente qu’ils peuvent occuper le nord de Gaza et le sud du Liban et annexer la majeure partie de la Cisjordanie, mais qu’ils ne seront pas en mesure de terminer ce qu’ils ont commencé, rappelant le retrait de Sharon de Gaza et le retrait de Barak du Liban.

L’écrivain a souligné que l’entité est devenu plus isolé qu’à aucun autre moment de son histoire, car cette guerre l’a dépouillé de son image de sioniste libéral, à l’image du petit nouveau qui tente de se défendre dans un environnement difficile.

Il a souligné que la guerre de Sinwar venait tout juste de commencer et que sa victoire dépendait de la fermeté des Palestiniens, dont il a confirmé que le moral était toujours élevé.

Hirst a conclu son article en disant : « Les combats viennent de commencer. L’équation du pouvoir au Moyen-Orient a déjà changé, mais pas en faveur de l’entité ou de l’Amérique. »

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