Doha-CPI
Le membre du bureau politique de Hamas, Houssem Badrane, a assuré que les diffamations israéliennes portant sur le dirigeant Yahya Sinwar ne valent pas la peine de les réfuter du moment où les caméras de l’ennemi lui-même l’avaient filmé en train de combattre jusqu’au dernier souffle.
« Nous sommes partis au 7 octobre sous le commandement du dirigeant Yahya Sinwar pour protéger notre cause palestinienne, défendre notre peuple et nos constantes et les inscrire dans les priorités du monde », a révélé Badrane dans sa réplique sur les allégations « minables et ridicules » des autorités d’occupation sioniste qui cherchent à camoufler leur échec sécuritaire et militaire. « La résistance est notre projet, le dirigeant Sinwar l’avait exercé sur le terrain avant de tomber en martyr en combattant les forces d’occupation comme tout jeune combattant, lui qui a plus de 60 ans », a ajouté Badrane.
Le membre du bureau politique de Hamas a précisé que le Hamas a des institutions, Choura et exécutif, et des réglementations qui lui permettent de régler ses affaires intérieures malgré les conditions difficiles.
Badrane a tenu à souligner que Netanyahou et son gouvernement sont eux qui entravent les négociations indirectes pour conclure un cessez-le-feu et un échange de détenus, et que le Hamas prend ses décisions d’une manière collégiale et au sein de ses institutions.
S’arrêtant sur le front au nord des territoires occupés, Badrane a indiqué que le Hezbollah détient de grands moyens et qu’il est capable de réorganiser ses rangs pour combattre l’occupant israélien. « Ce qui est arrivé à Césarée est un pas avancé que nous saluons, s’est félicité Badrane, c’est un message clair à l’occupant et en l’occurrence à Netanyahou qui se croyait en sécurité, il s’est montré nonchalant des intérêts de son peuple pour ne se concentrer que sur ses propres intérêts politiques ».
Le dirigeant de Hamas a rappelé que son mouvement est solidaire avec les frères libanais et que leur sang lui est très cher surtout que les deux peuples ont le même ennemi.
