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Tue 24-September-2024

Dans la noirceur de l’obscurité…Des civils allume la résilience de Gaza.

mardi 24-septembre-2024

Gaza – Centre Palestinien d’Information

Depuis le début de la guerre d’extermination contre la bande de Gaza il y a environ un an, l’entité sioniste a coupé toutes les sources d’énergie électrique dans le cadre de cette extermination et de crimes continus.

À l’époque, le ministre sioniste de la Défense, Yoav Gallant, avait annoncé la coupure de l’eau, de l’électricité et de la nourriture pour la bande de Gaza, qualifiant ses habitants de « bêtes humaines », tandis que les avions bombardaient sans relâche les maisons des civils. Gaza est plongée dans l’obscurité totale, compliquant la vie quotidienne des habitants, qui dépendent entièrement de l’électricité pour tous les aspects de la vie.

Une crise ancienne, approfondie par les crimes sionistes

Le problème de l’électricité à Gaza ne date pas de la guerre d’extermination. En 2006, les avions sionistes ont bombardé la seule centrale électrique de Gaza, plongeant le territoire dans une grave crise énergétique, qui s’est souvent intensifiée. L’entité’ criminelle a utilisé l’électricité comme arme dans son siège pour étouffer les habitants et aggraver leurs souffrances.

Notre correspondant rapporte que la coupure totale de l’électricité a commencé dès la première semaine de l’extermination, le 7 octobre dernier, lorsque les lignes électriques israéliennes ont été coupées. En parallèle, les passages frontaliers ont été fermés, empêchant l’entrée du carburant nécessaire pour faire fonctionner la centrale électrique ou les générateurs, qui auraient pu fournir une énergie alternative.

Des alternatives possibles

Refusant d’être vaincu,le peuple palestinien ; et spécialement les Gazaouis ont commencé à chercher des alternatives pour surmonter cette épreuve, malgré la poursuite de l’extermination et des tueries. L’une de ces alternatives est l’utilisation des panneaux solaires disponibles, ce qui a fait grimper leur prix en flèche, multiplié par dizaines en raison de la forte demande.

L’ingénieur Hassan Abdel Wahab, spécialiste des systèmes d’énergie alternative, a expliqué à notre correspondant que le prix des panneaux solaires a été multiplié par dizaines. Un panneau de 660 watts, vendu 200 dollars avant l’agression, coûte maintenant plus de 1 300 dollars.

Il a également souligné que ces panneaux sont devenus rares, car leur entrée est interdite via les points de passage par l’occupation depuis le début de la guerre.

Les prix des câbles, freins et batteries de grande taille ont également flambé, atteignant dix fois leur prix habituel.

L’ingénieur Abdel Wahab a précisé qu’un système énergétique moyen coûtait 4 000 dollars avant la guerre d’extermination, mais qu’il en coûte désormais plus de 20 000 dollars.

Les points de recharge

Mouhammad Al-Maghribi, un habitant de Gaza qui a ouvert un point de recharge et de vente d’eau glacée, utilisant des panneaux solaires qu’il possédait avant la guerre, a déclaré que ces alternatives ne peuvent pas remplacer l’électricité, surtout que Gaza souffre d’une crise électrique depuis près de vingt ans, crise qui s’est aggravée de manière dramatique avec le début de la guerre, laissant les maisons sans électricité.

Al-Maghribi souligne qu’il est impossible de mener une vie normale sans électricité, et se demande : « Nous vivons à l’ère de la mondialisation et de la révolution numérique, et nous sommes toujours sans électricité. Quel terrorisme et quelle criminalité est-ce là ? »

Il est à noter que Gaza a besoin de 400 à 500 mégawatts d’électricité, avec des pics de 600 mégawatts pendant les saisons hivernales et estivales. Avant la guerre, l’approvisionnement en électricité, provenant des côtés égyptien et sioniste ainsi que de la production locale, ne dépassait pas 250 mégawatts, avec un déficit de 50 à 70 % selon l’état de la centrale. Ce déficit influait sur les horaires de distribution d’électricité avant que celle-ci ne soit complètement coupée il y a environ 11 mois en raison de la suspension de tous les approvisionnements.

Blocage du carburant

En plus de couper l’électricité et de bloquer les alternatives et fournitures essentielles, l’occupation sioniste néonazie a interdit l’entrée du carburant nécessaire pour faire fonctionner les générateurs des hôpitaux à Gaza, et a même bombardé plusieurs d’entre eux.

Notre correspondant indique que, au cours de cette guerre d’extermination, l’entité sioniste a souvent ciblé les toits des bâtiments équipés de panneaux solaires, visant tout ce qui pouvait renforcer la résilience des Palestiniens.

Selon notre correspondant, la politique sioniste consistant à limiter l’entrée de carburant à Gaza, associée à la hausse considérable de son prix, complique l’utilisation des générateurs privés détenus par certains habitants, rendant leur utilisation coûteuse, sans compter l’interdiction d’importer les pièces de rechange nécessaires.

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