Deir al-Balah – Centre Palestinien d’Information
Le Palestinien Moataz Yahya Barzak a choisi de construire une cabane en terre, au lieu d’une tente, pour alléger les souffrances du déplacement après près d’un an de la guerre sioniste contre la bande de Gaza.
Sur la plage de Deir al-Balah, le vieil homme Barzak a érigé sa hutte avec des centaines de sacs qu’il a remplis de sable et empilés les uns sur les autres comme des pierres, avant de les recouvrir d’une couche de terre et de la couvrir de plaques d’amiante.
Une hutte en terre battue
Barzak, qui vit une guerre d’extermination depuis 11 mois, a réussi à sortir d’une situation difficile et a brisé une des chaînes de ses souffrances, alors que les prix élevés des appartements et la misère des tentes l’ont poussé à construire une hutte en terre, dans l’espoir de faire face à la rigueur de l’hiver prochain.
Barzak raconte : « J’ai eu l’idée de créer quelque chose à partir des débris des bombardements sionistes, mais j’y ai renoncé, car cela semblait de mauvais goût. Ensuite, j’ai commencé à construire une hutte en terre, en utilisant 700 sacs vides de farine. »
Il a ajouté qu’il a commencé, avec l’un de ses proches, à remplir les sacs de sable, puis à les empiler soigneusement les uns sur les autres. Une fois terminé, il a recouvert les murs extérieurs de terre pour les renforcer et les solidifier.
Il a expliqué qu’une fois la cabane terminée, il a constaté que l’épaisseur des murs était d’un demi-mètre, ce qui rend la structure solide. Il a déclaré : « J’y habite depuis plus d’un mois. »
Fierté de demeurer sur la terre de Palestine
Il a souligné qu’il n’a pas souffert dans sa cabane, mais qu’il en est fier, car il a pu réaliser un abri pour lui et ses proches, malgré l’occupation qui cherche à déplacer les Palestiniens et à les détruire matériellement et moralement.
Il a affirmé que la hutte ressemble beaucoup aux maisons anciennes : elle est fraîche en été et chaude en hiver.
Il a également précisé qu’il a construit un petit mur de la même manière devant la hutte, pour se protéger de la montée des vagues de la mer avec l’arrivée de l’hiver.
Il a affirmé que l’occupation ne pourra pas briser la volonté des Palestiniens. Tant qu’un cœur palestinien bat, la victoire sera à nous, quels que soient les sacrifices.
Moataz Yahya, le Palestinien, espère la fin de cette guerre d’extermination et le retour à une vie normale, avec la liberté pour le peuple palestinien et l’expulsion de l’occupant de sa terre sacrée.
