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Thu 19-September-2024

Décès de la prisonnière blessée et libérée Wafaa Jarrar, de Jénine

lundi 5-août-2024


Jénine – CPI

La prisonnière blessée et libérée, Wafaa Jarrar (50 ans), est décédée aujourd’hui lundi des suites de la blessure grave qu’elle a subie lors de son arrestation à son domicile, en mai dernier, qui a conduit à l’amputation de ses jambes.

La famille Jarrar a déclaré dans un communiqué le martyre aujourd’hui lundi de l’ex-prisonnière libérée, Wafaa Jarrar, Oum Hudhayfah » (50 ans), pour rejoindre les rangs des martyrs et des dirigeants de la bataille du déluge d’Al-Aqsa.

Le communiqué ajoute : « Plus de deux mois après, elle a été blessée et ses deux pieds amputés, tandis que l’armée d’Occupation nazie sioniste l’a arrêtée à son domicile, dans le quartier d’Al-Marah, dans la ville de Jénine, le 21/05/2024. »

Les forces armées d’Occupation nazie sioniste ont arrêté Jarrar à son domicile, le 21 mai, lors de leur agression contre Jénine et ses deux camps. Elles ont ensuite annoncé qu’elle avait été blessée, l’ont transférée à l’hôpital sioniste d’Afula et ont émis un ordre de détention administrative contre elle pour une période de 4 mois.

Les blessures graves qu’elle a subies ont conduit à l’amputation de ses jambes au-dessus du genou, en plus du nombre de blessures corporelles et des problèmes de santé qui en ont résulté.

Suite à la détérioration de son état de santé, l’Occupation sioniste a désavoué son traitement, annulé la décision de détention administrative, l’a libérée et a refusé de poursuivre son traitement dans les hôpitaux sionistes.

Dans une précédente déclaration, l’Observatoire Euro-méditerranéen des Droits de l’Homme a tenu l’armée d’Occupation terroriste sioniste entièrement responsable de la vie et de la sécurité de Mme Wafa Nayef Jarrar, notant qu’elle l’avait arrêtée et détenue pendant quatre heures dans une zone d’affrontements dangereux, exposant délibérément sa vie à un danger direct.

Il a déclaré qu’elle a été soumise à de nombreuses violations et mesures répressives, depuis le moment de son arrestation jusqu’à sa libération, ce qui reflète le schéma répété et systématique auquel les hommes et les femmes palestiniens sont confrontés lorsqu’ils sont arrêtés par l’armée d’Occupation dans le territoire palestinien occupé, qui comprend des arrestations arbitraires, des abus, une utilisation comme des boucliers humains, torture et privation de soins médicaux, en plus du désaveu de l’armée sioniste pour les souffrances et les préjudices résultant de ses crimes et des graves violations commises à leur encontre.

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