Paris-CPI
Les autorités françaises ont placé le politologue François Burgas en garde à vue après l’avoir interrogé au commissariat d’Aix-en-Provence sur des déclarations soutenant la cause palestinienne.
Rafik Chekkat, avocat de l’éminent politologue, a condamné cette mesure voyant que « la place de l’académicien n’est pas le commissariat », il a rappelé que la police avait interpellé Burgas fin juin dernier pour apologie du terrorisme.
Tout en se moquant de cette accusation, l’islamologue français s’est dit sur X fier par cette médaille que lui a offerte le régime du président Macron. Il a appelé toutefois le parlement à « lever les tâches nauséabondes faites par la Macronie sur le veston de la République ».
La procédure fait suite à une plainte déposée par l’Organisation Juive Européenne (OJE) en raison du repartage d’un post sur le réseau social X.
Dans une interview avec un magazine arabe, Burgas avait décrit l’attaque du 7 octobre menée par la résistance palestinienne contre des colonies israéliennes comme une opération de disparition programmée d’Israël à moyen terme. Il a assuré que l’opération de « Déluge d’al-Aqsa » a dévoilé l’impasse où vivaient les israéliens et leurs alliés occidentaux et qu’elle marquera un tournant dans l’histoire du Moyen Orient et du monde entier.
Burgas a fermement critiqué l’attaque israélien sur Gaza tout en assurant que les médias occidentaux ont échoué à dénigrer l’image de Hamas qui est sorti vainqueur en fin de compte.
