New-York-CPI
Le Commissaire général de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), Philippe Lazzarini, a déclaré ce dimanche qu’«il est encore possible d’éviter la famine dans la Bande de Gaza s’il y a une vraie volonté politique ».
« Les appels de l’Agence pour envoyer des aides alimentaires au nord de la Bande de Gaza ont été refusés et n’ont trouvé des oreilles sourdes », a posté le responsable onusien sur X tout en indiquant que le dernier convoi d’aides qui a atteint le nord de la Bande assiégée était le 23 février dernier.
Les Nations Unies avaient averti il y a deux jours que les entraves israéliennes ne font qu’alimenter les craintes d’une famine et d’épidémies, assurant que le blocus imposé à la Bande de Gaza peut constituer une punition collective qui utilise l’affamement comme outil de guerre « ce qui constitue un crime de guerre ».
L’organisation « Sauvetage de l’enfance » a de son côté tiré la sonnette d’alerte pour avertir du danger de la famine qui s’aggrave de jour en jour tant que le gouvernement israélien persiste à entraver l’entrée des aides à Gaza.
Des scènes de longues files d’attente des déplacés palestiniens attendant un peu d’aliment pour subsister, annoncent une catastrophe certaine si le monde n’intervient pas en urgence.
Les forces de l’occupant israélien continuent, malgré tout, à bombarder la Bande de Gaza, déjà en ruine, tuant dans un bilan provisoire 29 692 palestiniens et blessant 69 879 autres sans compter les dizaines de milliers de perdus sous les décombres de leurs maisons ou enterrés par l’armée d’occupation dans des cimetières collectives loin des caméras et de leurs parents.
