Londres-CPI
L’Observatoire euro-méditerranéen des droits de l’homme a confirmé dimanche qu’environ 100 000 Palestiniens étaient martyrs, disparus et blessés, y compris des handicapés de longue durée, au 100e jour du génocide lancé par l’armée d’occupation israélienne dans la bande de Gaza.
L’Observatoire a déclaré, dans un communiqué publié par le Centre d’information palestinien, que « ses statistiques préliminaires indiquent que 31 497 Palestiniens ont été tués avant hier soir, samedi », notant que « 28 951 des victimes des attaques aériennes et d’artillerie israéliennes sur la bande de Gaza ». » Les victimes comprennent 12 345 enfants et 6 471 femmes, en plus de 295 agents de santé, 41 membres de la défense civile et 113 journalistes, tandis que 61 079 ont été blessés de diverses manières, dont des centaines ont des blessures graves.
Euro-Med a noté que « ses chiffres incluent, outre les statistiques du ministère palestinien de la Santé, le nombre de milliers de victimes qui se trouvent encore sous les décombres des bâtiments détruits et qui sont là depuis plus de 14 jours, indiquant qu’il y a de faibles chances qu’ils soient en vie.
Il a souligné que « des centaines de corps sans vie se trouvent dans les rues et sur les routes, impossibles à retrouver en raison des attaques militaires israéliennes en cours, et ils n’ont pas encore été définitivement dénombrés ni inclus dans le nombre de victimes ».
L’Observatoire a confirmé qu’« environ 1 955 000 Palestiniens ont été déplacés de force de leurs foyers et zones résidentielles dans la bande de Gaza sans accès à un abri sûr, ce qui représente 85 pour cent de la population totale de la bande, tandis que les bombardements israéliens en cours ont complètement détruit environ 69 700 logements et 187 300 logements en partie, ce qui empêche les personnes déplacées de force de rentrer chez elles de manière réaliste et à court terme.
Il a expliqué qu’« Israël détruit délibérément et cause de graves dommages aux infrastructures de la bande de Gaza, ciblant jusqu’à présent 320 écoles, 1 671 installations industrielles et 183 établissements de santé, dont 23 hôpitaux, 59 cliniques, 92 ambulances, 239 mosquées et 3 églises, en plus de 170 sièges de presse et de médias.
Il a souligné que « le ciblage systématique et généralisé par Israël de biens civils, en particulier culturels et religieux, causant un grand nombre de victimes et infligeant des destructions et des pertes matérielles, est une forme de vengeance et de punition collective interdite par le droit international humanitaire et les Conventions de Genève. (1949).»
Dimanche, l’agression de l’occupation israélienne contre la bande de Gaza est entrée dans son 100e jour, à la lumière des avertissements continus concernant les effets catastrophiques sur la population de la bande, dus à la faim résultant d’un manque croissant de nourriture, alors que le nombre de personnes déplacées dans la bande de Gaza a touché plus de 1,8 million de personnes, selon les Nations Unies.
Depuis le 7 octobre dernier, l’armée d’occupation israélienne a lancé une agression continue contre la bande de Gaza, qui a fait dimanche 23 968 martyrs et 60 582 blessés, pour la plupart des enfants et des femmes.
