Les habitants du village de Beit Iksa dans le nord-ouest de la ville occupée de Jérusalem (el-Qods) ont défié samedi les mesures militaires israéliennes et ont insisté d’arriver dans leurs terres menacées de confiscation au moment où les autorités de l’occupation israélienne ont imposé un cordon renforcé sur le village tout en déployant plus de leurs forces armées sur les frontières du village avec Jérusalem et les villages voisins.
Le président du conseil villageois Kamal Hababa a déclaré à notre CPI: « Nous n’accepterons pas la politique du fait accompli dont les autorités de l’occupation israélienne cherchent à l’imposer sur nos terres et nous s’attacherons à tout pouce de ces terres » confirmant que toute les mesures militaires sont injustes et que les habitants du village de Beit Iksa poursuivront leur lutte contre le mur et l’occupation avec tous les moyens possibles afin de protéger leurs terres ciblées par l’occupation et ses colons extrémistes.
Il a ajouté que l’armée occupante a empêché les dizaines des habitants du village de retourner dans leurs maisons via le seul barrage y menant sous prétexte que le village est sous un cordon de sécurité global soulignant que l’armée israélienne encercle le village comme une punition collective contre les citoyens qui font face avec leurs marches pacifiques à la colonisation et le mur de séparation raciste qui cible le village.
Hababa a poursuivi que l’imposition du cordon sur le village vient pour empêcher les militants les solidaires et les fils du village qui habitent dans l’extérieur de l’accès dans le village détruit de « Bab el-Karama » après avoir réussi hier d’y arriver et planter des arbres.
De son côté Bilal Kaswani l’un des militants dans le village a déclaré que les activités pacifiques contre le mur de séparation raciste continueront chaque semaine et que la lutte pacifique contre l’occupation est un droit garanti par toutes les normes et les lois internationales.