Le gouvernement palestinien dans la Bande de Gaza a renouvelé ses demandes aux autorités égyptiennes de rouvrir le passage de Rafah aux citoyens palestiniens confirmant son refus d’adopter le passage de Beit Hanoun (Erez) comme un alternative au passage de Rafah.
Youssef Rezka le conseiller politique du Premier ministre palestinien Ismaïl Haniyeh a déclaré à l’Agence « Quds Press » que la fermeture continue du passage de Rafah pour le quatrième jour consécutif aggrave la crise des centaines de Palestiniens qui se trouvent obligés de quitter la Bande de Gaza des raisons médicales scolaires et professionnelles.
Il a ajouté : « il est nécessaire de voir la souffrance de ces Palestiniens et des autres encerclés dans la Bande de Gaza ou ceux qui veulent y entrer ».
Rezka a déclaré que le passage de Rafah ne cause aucun dommage à l’Egypte soulignant que le nombre de passagers à l’époque du président Mohamed Morsi avait atteint 1300 passagers mais depuis la fin de son mandat par le coup d’Etat militaire le nombre de passagers via le passage ne dépasse pas les 150 voyageurs avant la fermeture complète le lundi dernier.
Il a confirmé le refus de son gouvernement d’adopter le passage de Beit Hanoun (Erez) dans le nord de la Bande de Gaza comme une alternative au passage de Rafah avertissant de transformer le passage de Beit Hanoun comme un piège pour les Palestiniens parce que les forces armées occupantes contrôlent l’entrée et la sortie dans ce passage.
A l’égard de l’accord des passages signé par l’AP et le côté israélien en novembre 2005 le conseiller de Haniyeh a déclaré que cet accord est devenu nul et s’est terminé seulement un an après sa signature soulignant que le passage de Rafah est un passage purement palestino-égyptien.
