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Le moudjahid dAl-Qassam Rami Al-Dalou

dimanche 18-février-2007

Gaza – CPI

« Il a participé à la résistance contre l’occupation notamment à repousser l’agression sioniste contre [les quartiers palestiniens] d’Al-Chodja’ia Al-Zaïtoune et Djabalia. Dès qu’il entendait que les forces de l’occupation [israélienne] avaient envahi une partie d’une ville de la bande de Gaza il abandonnait toute occupation pour aller défendre sa patrie. Il a toujours souhaité tomber en martyre en faisant mal aux soldats de l’occupation et [que cela soit] par leurs balles non par ceux de ses compatriotes ! ».

Par ces mots les membres de la famille du martyr Rami Al-Dalou qui a quitté ce bas monde à l’âge de 27 ans seulement résument sa courte vie. Sa vie qui a pris fin lorsque des hommes armés ont tiré sur lui dans le quartier d’Al-Nasser dans la ville de Gaza le mercredi 4 janvier 2006.


Les détails du crime

Le Hadj Talal Al-Dalou 53 ans le père de notre martyr raconte qu’une querelle a éclaté autour de la fixation des panneaux publicitaires concernant les élections palestiniennes. Quelques-uns n’étaient pas contents de l’expression « Il n’y a dieu qu’Allah » notée sur certains drapeaux par les jeunes du mouvement islamique. Ils ont même frappé le petit frère du martyr Allaa sur la tête.

Quant à son frère Nahid 33 ans il affirme que lui aussi a été battu lorsqu’il avait voulu intervenir pour protéger son petit frère.

Son père continue à raconter les détails du crime commis contre son fils en disant :

« Suite à cette dispute et cette altercation plusieurs hommes de bien du quartier sont intervenus [pour arranger les choses]. Ils n’étaient pas encore partis quand nous avons entendu un grand bruit de tirs du côté ouest de notre maison. Lorsque Rami est sorti pour connaître la source de ces tirs une balle perfide l’a touché à la tête. Une autre voiture a cependant commencé à tirer du côté Est [de notre maison] pour faire comprendre aux citoyens qu’il y avait tout simplement un affrontement [armé et que mon fils a été touché par une balle perdue]. Pourtant le crime avait été intentionnellement préparé d’avance ».

Ni à cet accrochage-là ni à celui d’avant Rami n’y a participé pas le moindre du monde souligne le père Hadj Talal ! En effet il recevait un parent à lui qui a passé pour lui présenter les félicitations du mariage. Un mariage ancien de trente sept jours seulement.

C’est le dénommé Ghassan Gadallah qui a tué le fils Rami. Non seulement il tirait mais il sollicitait également les autres à le faire avec un torrent d’insultes à l’encontre de « notre famille » accuse le père Talal.

Hadj Talal exprime son amertume et sa colère envers les meurtriers de son fils Rami en répétant le verset coranique : « Allah nous suffit ; IL est notre meilleur garant ». Puis il ajoute : « Ils ont tué Rami avec sang-froid. Il était un jeune marié. Trente jours seulement se sont écoulés depuis sa fête de noce. Ils (les criminels) ont tué un jeune homme sérieux qui connaissait par cœur le Live d’Allah [le Saint Coran]. Ils ont tué un jeune homme dans lequel l’Islam coulait dans ses veines ».

Après la disparition de Rami Al-Dalou sa famille z publié un communiqué portant la responsabilité de l’assassinat de son fils au dénommé Ghassan Gadallah. Le communiqué note que celui-là l’avait déjà menacé en présence de témoins oculaires de le tuer. De plus la veille du jour du crime il a menacé de tuer un autre habitant du quartier en pointant son pistolet vers sa tête.

En appelant l’Autorité palestinienne à mettre fin à ces musards qui ne respectent point le sang du Palestinien la famille du martyr Rami affirme qu’elle n’organisera pas de cérémonie funèbre aussi longtemps que les assassins Gassan Gadallah en tête n’auront pas ce qu’ils méritent.


Fausser les réalités

De son côté le docteur Djawad Al-Dalou porte-parole de la famille du martyr insiste sur le fait que le criminel doit payer son crime. Il se trouve cependant désolé d’être face à tous ces mensonges destinés à fausser la réalité de ce qui s’est passé. Certains prétendent que Rami est tombé d’un poteau d’électricité au moment où le rapport médical publié par l’hôpital d’Al-Chifa’ constate qu’il a été tué par balle. De plus il y a beaucoup de gens dont des jeunes appartenant au mouvement du Fatah et au comité d’Al-Islah qui ont été témoins du crime.

Les balles qui ont pénétré la maison du martyr ainsi que le minaret de la mosquée voisine d’Abou Horaïra sont des témoins probants de l’affreux crime affirme le Dr Al-Dalou.


Des tueurs à gage tuent un moudjahid d’Al-Qassam

Le martyr Rami était membre d’une unité spéciale des brigades d’Ezzidine Al-Qassam la branche militaire du mouvement de la résistance islamique « Hamas ». Ce mouvement dans un communiqué publié suite à la disparition de Rami affirme qu’un groupe d’assassins a tiré sur la maison de la famille Al-Dalou. En fait au moment où quelques hommes de bienfaisance sont arrivés sur le lieu où se passera le crime pour arranger un petit problème de quartier certains hommes armés connus par tout le monde comme des faiseurs de problèmes ont commencé à tirer ce qui a causé la tombée en martyre de Rami. Il a été avec sang-froid tué devant tout le monde pendant qu’il recevait des visiteurs dans sa maison. Pourtant il n’était pas du tout parti prenant de près ou de loin du problème qui avait éclaté deux heures auparavant. Le problème avait éclaté lorsque quelques hommes armés ont décollé et fait descendre tous les affiches et drapeaux de la liste électorale du « changement et de la réforme ». Ils ont aussi interdit de les remplacer par d’autres.


La colombe de la mosquée

Rami n’était que cet amoureux de son Dieu Allah le Tout Puissant affirme son père. On l’a dénommé « la colombe de la mosquée » pour sa présence fréquente à la mosquée. Il faisait apprendre le Livre d’Allah aux jeunes. Il a également participé à beaucoup de combats affrontant les forces de l’occupation israélienne durant l’Intifada d’Al-Aqsa.

Les voisins et les amis de Rami ne sont pas moins tristes que les membres de sa famille. Tout le monde se rappelle de ce jeune homme calme sérieux. Sa disparition est une perte pour eux et pour leur quartier tout entier où il éduquait les adolescents à la lecture du Coran et à la prière dans la mosquée.


C’est un vrai crime il a été tué avec sang-froid

Abou ‘Imad Al-Hayk le maire du quartier d’Al-Rimal Al-Chimali pointe son index vers sa maison pour désigner les traces des balles sur la façade. Il affirme qu’un tir dense a éclaté au moment où il était à l’intérieur de la maison du martyr Rami. Il est sorti pour voir ce qui se passait. Mais dès qu’il s’était montré il est tombé par terre. Le maire n’a pu s’approcher de son corps tellement le feu était dense.

Le maire Al-Hayk se montre très désolé pour la perte de Rami. « Il était un jeune homme exemplaire. Toute ma vie je n’ai vu de lui que du bien » ajoute-il. Al-Hayk montre également sa colère : « C’est un crime : Rami a été tué avec sang-froid devant sa maison ».

Quant à Mohanned Al-Misri 24 ans le voisin et l’ami du martyr il montre sa tristesse et sa désolation en ayant souhaité être à sa place. « Rami était aussi sérieux qu’abordable. Il avait sur les lèvres un sourire permanent. Il respectait aussi bien les âgés que les moins [âgés]. Il ne mérite vraiment pas ce qui lui est arrivé de la part des gens haineux ».

Finalement son copain Nabih Abou Al-Hassan 18 ans qui a travaillé avec Rami dans l’enseignement des enfants de la mosquée dit : « Il était un homme fidèle. Il n’hésitait jamais à refuser une erreur venant de qui que se soit ».

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