L’Observatoire « Euro-méditerranéen » des droits de l’homme a publié aujourd’hui le mercredi 26/12 un rapport détaillé dévoilant la brutalité de l’armée occupante israélienne en ciblant les enfants palestiniens dans la bande de Gaza et mettant la lumière sur l’assassinat avec du sang froid de 41 enfants Gazaouis appelant à condamner les dirigeants israéliens en tant que criminels de guerre.
Selon le rapport les forces occupantes israéliennes ont tué 41 enfants palestiniens dont 7 nourrissons au cours de l’opération militaire qui a commencé le 14 Novembre de l’année dernière tuant un des chefs militaires dans l’aile armée du Hamas (el-Jaabari).
Il a ajouté que les chiffres et les indicateurs recueillis en termes de nombre de victimes de l’intensification des raids et des obus largués sur le secteur démontrent que cette agression était la plus large sur la bande de Gaza depuis la fin de la guerre en 2008 en notant que la grande majorité des victimes étaient des civils.
Le rapport présenté en soixante-dix pages a montré des témoignages vivants recueillis par les délégués de l’Observatoire qui ont documenté les moments de l’assassinat de 41 enfants tués par les forces israéliennes dont 21 âgés de moins de 10 ans et racontés par des témoins oculaires et les proches des enfants victimes et les équipes médicales.
L’Observatoire Euro-méditerranéen a considéré que le plus grand crime contre l’humanité qui peut être commis pendant le conflit armé est de cibler les enfants en les bombarder directement par les avions qui disposent d’une technologie de surveillance élevée et le taux d’erreur quasi inexistant ce qui a été commis par les forces israéliennes à plusieurs reprises au cours de la récente opération militaire contre la bande de Gaza qui a duré huit jours.
Le rapport souligne que l’occupation israélienne a ignoré complètement la protection spéciale accordée par le droit international pour les enfants dans les situations de conflit car ils ne sont pas les participants de quelque façon dans les hostilités ainsi que bénéficiant d’une protection spéciale comme le stipule la 4ème Convention de Genève ainsi que de les protéger selon toutes les dispositions relatives au traitement des personnes civiles qui y sont contenues car ils sont protégés en vertu de la Convention sur l’enfant signée en 1989.
L’Observatoire euro-méditerranéen des droits de l’homme a indiqué que grâce à la surveillance vigoureuse et les témoignages des familles des victimes qui sont incluses dans le rapport il cherche à former une base de données sur les violations du droit international commises par les forces de l’occupation israélienne dans la bande de Gaza dans la période entre 14 et 21 Novembre de 2012 d’être un repère pour l’action internationale menée par l’Observatoire et certaines organisations non gouvernementales obligeant de porter des procès judiciaires internationaux contre les dirigeants israéliens impliqués dans ces violations flagrantes des droits de l’enfant dans les territoires palestiniens occupés.
L’Observatoire a conclu en appelant les comités compétents du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies et les côtés onusiens pertinents d’ouvrir une enquête immédiate sur les indicateurs de l’utilisation excessive de la force et le ciblage destinés à la vie des civils palestiniens comme une punition collective pratiquée par « Israël » y compris ce que les moyens d’irrévérence au droit international et les accords au niveau international et ce en l’absence de responsabilité sérieuse et réelle des dirigeants israéliens sur ce qui a été commis d’infractions contre les civils et élevé à la classification des «crimes de guerre» au regard du droit international.