Les marches hebdomadaires de la Cisjordanie contre le mur de séparation raciste et la colonisation ont été organisées vendredi par solidarité avec les prisonniers grévistes de la faim et pour soutenir les réfugiés palestiniens dans le camp de Yarmouk et les autres camps en Syrie.
Les forces armées de l’occupant israélien ont réprimé la marche hebdomadaire de Maassara qui a commencé en dépit de la pluie depuis le village vers le lieu de la construction du mur sous le slogan du soutien aux prisonniers grévistes de la faim Samer Issawi Aymen Charwana et d’autres et pour soutenir les réfugiés palestiniens en Syrie.
Lorsque les manifestants sont arrivés aux entrées du village les soldats israéliens ont fermé ses entrées en la déclarant zone militaire fermée et ont empêché les participants d’accéder aux terres isolées par le mur. L’activiste Hassan Breijeih a ensuite prononcé un discours où il a dénoncé les crimes commis contre les réfugiés palestiniens dans le camp de Yarmouk en Syrie.
Il a appelé à se solidariser avec les captifs qui mènent une grève de la faim dans les prisons de l’occupation en particulier Aymen Charwana et Samer Issawi.
Dans la marche hebdomadaire de Kafr Kadoum les forces armées occupantes ont déclaré le village zone militaire fermée et l’ont encerclé de tous les côtés tout en lançant des bombes de gaz toxique et de gaz lacrymogène sur les manifestants dont des dizaines d’entre eux ont été asphyxiés.
La marche a commencé vendredi après midi devant la mosquée d’Omar ibn al-Khattab dans le centre du village avec la participation de centaines de villageois.
Dans le même contexte des dizaines de citoyens et de militants étrangers ont grièvement été asphyxiés par le gaz lacrymogène lancé par les forces armées occupantes qui ont maté la marche hebdomadaire de Bilin contre le mur de séparation raciste et la colonisation.
Les soldats de l’occupant israélien ont également attaqué la marche hebdomadaire qui a commencé dans la cour des martyrs dans le village de Nabi Saleh après la prière du vendredi sous le slogan « Révolte de la liberté » par solidarité avec les prisonniers héros. Les forces occupantes ont également utilisé des balles en caoutchouc et en métal des bombes du gaz lacrymogène et ont aspergé des eaux usées et chimiques causant l’asphyxie de dizaines de manifestants.
