L’expert palestinien dans les affaires de la colonisation Khalil Tufkaji a mis en garde des répercussions futures résultant de la reprise des négociations israélo-palestiniennes sans le gel de la colonisation en disant qu’une telle démarche signifie « la fin de Jérusalem comme capitale d’un Etat palestinien. »
Tufkaji a souligné dans des déclarations de presse le mercredi 4/1 que tout retour à des négociations sans un arrêt de la colonisation est une ratification d’une nation divisée sans frontières territoriales bien tracées et établie par le côté« israélien »seulement.
« La poursuite des projets colonialistes en particulier à Jérusalem veut dire l’abolition de Jérusalem comme capitale d’un Etat palestinien » a réaffirmé Tufkaji ajoutant que le côté sioniste exploite le prétendu compromis de « paix » pour la mise en œuvre de ses projets qui se sont développés depuis 1979 pour construire les colonies traçant les frontières d’un Etat comme il l’estime et non plus comme nous le désirons.
Tufkaji a attiré l’attention au nombre excessif des colons extrémistes en Cisjordanie et à Jérusalem occupée dans la période de l’après accord d’«Oslo» en 1993 en des dizaines de fois en expliquant que le nombre de colons extrémistes avant les vingt- ans ne dépasse pas les 105 000 tandis que la ville de Jérusalem contient seule aujourd’hui 200 000 colons en plus de 300 000 autres en Cisjordanie.
«Les Israéliens travaillent pour leur état comme s’ils vivent en permanent » où ils ont construit depuis 1993 jusqu’à présent de plus de 20 000 unités colonialistes à Jérusalem et plus de 32 000 autres unités en Cisjordanie » a également précisé l’expert palestinien.
