Un juriste palestinien a accusé les autorités de l’occupation sioniste d’avoir violé la loi internationale et humanitaire concernant le droit d’accomplir les rituels religieux dans les prisons au cours du mois saint de Ramadan. Il souligne que l’article N° 86 de la quatrième Convention de Genève pour les prisonniers indique que le pays qui arrête des détenus de n’importe quel leur religion doit mettre à leur disposition des lieux pratiques pour pratiquer leurs rituels religieux.
Il a rappelé que les détenus palestiniens dans les prisons sionistes ont demandé plusieurs fois aux forces occupantes de leur fournir un lieu pour accomplir la prière.
Raafat Hamdouna directeur du centre d’études des détenus a affirmé vendredi dans une déclaration de presse que l’administration pénitentiaire sioniste empêche l’entrée des livres islamiques et mêmes les copies du Coran par le nombre requis au cours des visites de même qu’elle empêche l’accomplissement de la prière collective dans la cour de la prison en particulier la prière de Tarawih.
Hamdouna a appelé le CICR et les organisations juridiques et humanitaires ainsi que la communauté internationale à faire pression sur l’occupation sioniste pour la forcer à respecter ses engagements juridiques et moraux en particulier en ce qui concerne les règles de la loi humanitaire internationale et son traitement avec les détenus dans les prisons pour les questions religieuses.
