L’agression sur Gaza…échec sioniste et résistance palestinienne

Après l’arrêt des attaques sionistes qui ont débouché sur 19 martyrs et des dizaines de blessés et après la déclaration des factions de résistance d’avoir conclu un accord d’accalmie avec l’occupant la bande de Gaza retrouve de nouveau un climat de tranquillité précaire. La résistance est sortie vainqueur au terme de ce round ou est-ce que l’occupant qui a pu imposer ses conditions ?

Plusieurs analystes ont affirmé au Centre Palestinien d’Information que c’est la résistance à Gaza qui a eu le dernier mot sur l’ennemi  surtout après l’échec de la main de fer à intercepter les roquettes des factions qui se sont abattues par centaines sur les territoires occupés par les sionistes.

Un test raté

L’expert et analyste militaire le brigadier Youssef Charqaoui a affirmé que la récente agression sur la bande de Gaza visait le renforcement du front interne et la restauration de sa force de dissuasion il a en outre voulu tester son nouveau système de défense baptisé « Iron Drom »  qui a connu un échec  total qu’illustre son impuissance à intercepter les roquettes de la résistance palestinienne tirées de la bande de Gaza.

 Charqaoui a dit dans une interview exclusive au Centre Palestinien d’Information : «  L’occupant a voulu affaiblir les capacités de la résistance et tuer le plus grand nombre de ses cadres afin qu’elle s’incline à ses règles sécuritaires et accepte un cessez le feu selon ses exigences. Il a voulu en plus de tout cela rompre avec l’ancienne règle qui prévoit  une trêve en échange d’une autre.

Il a ajouté : «  La résistance a réussi lors de ces derniers jours à imposer sa loi sur l’ennemi sioniste puisqu’elle a obligé plus d’un million de colons sionistes à garder leurs sanctuaires ». Charqaoui a eu comme témoin le refus des habitants des terres palestiniennes violées du sud d’aller voir les matchs de football dans les stades publics craignant les roquettes de la résistance qui se sont abattues sur eux par dizaines ces derniers jours.

Tester le pouls arabe

De sa part l’analyste politique docteur Hani al-Bassous a indiqué que l’escalade sioniste intervient dans le cadre de tester le pouls arabe et régional surtout après les révoltes que connait la région elle voulait aussi mettre à l’essai le nouveau système de défense « Iron Dome » installé sur les frontières avec la bande de Gaza.

Dr. Bassous a affirmé exclusivement  au Centre Palestinien d’Information  que l’occupant ne s’arrêtera jamais avant l’affaiblissement de la résistance et son anéantissement cependant il craint les pressions et les conséquences  qu’il pourrait subir au cas où i mène une large offensive sur Gaza il connait déjà que le moment n’est pas propice à une escalade de telle ampleur.

« Parmi les causes qui ont amené l’occupant à arrêter son agression contre le peuple palestinien est l’échec de l’ «Iron Dome » à protéger les colons sionistes contre les roquettes et les missiles  de la résistance palestinienne.

Concernant l’annonce de l’accalmie et la décision du « cabinet » sioniste de poursuivre ceux qui lancent les missiles Dr. Charqaoui a tenu à ajouter que «  l’accalmie ne peut pas durer du moment où l’occupant avait décidé de répliquer à ceux qui lancent ces missiles à partir de Gaza ». Il a demandé aux factions palestiniennes de ne pas laisser sans riposte toutes ces violations de l’occupant  afin qu’ils puissent garder un certain équilibre de terreur et leur force de dissuasion.

Dans ce contexte Dr. Bessous voit que l’occupant essaie d’utiliser face à la résistance ce qu’il a nommé la stratégie de « la carotte et le bâton » et ce dans le but de la  maintenir sous  la pression pour qu’elle ne puisse plus lancer ses roquettes et qu’elle assume sa responsabilité ». Il a indiqué que l’accalmie actuelle reste précaire et que l’occupant malgré le ton agressif des déclarations de certains de ses généraux  reste concerner par cette accalmie  puisqu’une escalade totale de tension ne l’arrange pas.

Il convient de noter que les responsables qui veillent sur les activités sportives dans l’entité sioniste ont décidé de les geler dans les circonscriptions qui entourent et se trouvent  sur les frontières de la bande de Gaza cette décision a même touché des villes plus lointaines à l’instar de Beer-Sheva Ashkelon  et Ashdod qui représentent les plus grandes trois villes  du sud de la Palestine occupée en 1948 où plus qu’un million sionistes sont devenus à la merci des roquettes de la résistance palestinienne tirées à partir de la bande de Gaza