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LAutorité est-elle dans le cas des manoeuvres dilatoires ?

jeudi 22-septembre-2011

Le membre du comité central du mouvement du Fatah Nabil Chaath a confirmé mercredi soir que l’Autorité palestinienne s’apprête à donner au Conseil international de sécurité « un peu temps » pour étudier la demande d’adhésion à part entière au sein des Nations Unies d’un Etat palestinien après l’opposition du président américain Barack Obama à la demande des Palestiniens.

En marge des réunions de l’assemblée générale des Nations Unies Chaath a déclaré : « Nous donnerons au conseil de sécurité le temps nécessaire pour étudier notre demande d’adhésion complète avant de nous rendre à l’assemblée générale des Nations Unies ». Des sources médiatiques ont déclaré que ce délai supplémentaire est une « occasion pour étudier d’autres stratégies possibles pour les Palestiniens ».

Retour aux négociations

Nabil Abou Rudainah porte-parole du président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas avait déjà confirmé hier mercredi que les Palestiniens sont « prêts à retourner à la table des négociations dès que l’entité sioniste acceptera d’arrêter la colonisation et admettra les frontières de 1967 ce sont les deux conditions de référence pour les négociations ».

Il a ajouté qu’ « Abbas étudiera des propositions pour les négociations entre Israël et les dirigeants palestiniens fournies par le président français Nicolas Sarkozy lors de son discours à la réunion de l’assemblée générale des Nations Unies ».

Sarkozy a proposé que les négociations entre l’Autorité palestinienne et l’entité sioniste reprennent au cours du mois et de parvenir à un accord sur les frontières et la sécurité dans 6 mois avec un accord final d’ici un an.

« Aujourd’hui nous sommes devant un choix très difficile nous savons tous que la Palestine ne peut pas obtenir immédiatement la pleine adhésion comme un Etat membre de l’ONU » a assuré le président français.

Il a ajouté : « Mais il n’y aucun doute que l’utilisation du veto au Conseil de sécurité provoquera probablement une nouvelle vague de violences au Moyen-Orient » en affirmant qu’il ne faudrait pas exclure une étape intermédiaire.

Eloge des Sionistes

De son côté le Premier ministre sioniste Benjamin Netanyahu a remercié le président Obama pour son soutien à l’entité sioniste à l’occasion de la réunion qui les a rassemblés hier mercredi en marge de la réunion de l’assemblée générale des Nations Unies quelques minutes après le discours d’Obama.

Le chef du gouvernement sioniste a exprimé son espoir que « d’autres politiciens éminents suivent l’exemple d’Obama dans l’appel à la reprise des négociations entre Israël et les Palestiniens ».

Il a admis que « ces dirigeants sont sous haute pression » prétendant que les propositions contre l’entité sioniste ont la « majorité automatique » de l’Onu.

Par ailleurs Obama a déclaré au début de sa rencontre avec Netanyahu qu’il ne peut imposer la paix des deux côtés et que cela devrait être le résultat des négociations.

« Les événements dans la région nous montrent à quel point la paix peut être fragile et c’est un grand honneur que le premier ministre soit présent ici » a ajouté Obama.

Self-control

De son côté le Secrétaire Général de l’Onu Ban Ki-Moon espèrent que les efforts prodigués sur la scène internationale aideront à sortir de l’impasse actuelle dans le Moyen-Orient.

Il a par la suite appelé Netanyahu à faire preuve de « retenue concernant la demande d’adhésion de l’Etat de Palestine à l’ONU ».

 

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