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La réussite de la transaction les habitants de la Cisjordanie ne parlent que de ça

mardi 25-octobre-2011

La transaction d’échange de prisonniers avec laquelle la résistance palestinienne a réussi à libérer des centaines de captifs dont beaucoup de condamnés à perpétuité ou à plusieurs perpétuités continue à faire des vagues partout en Palestine dont la Cisjordanie.

En effet la joie n’a pas l’air de quitter la Cisjordanie de si tôt ; les drapeaux verts saluent partout la résistance palestinienne notamment le Hamas ; les panneaux de bienvenue aux libérés sont partout et confirment que la résistance reste le seul moyen pour libérer les détenus palestiniens.

Confiance en la résistance

Des Palestiniens interrogés disent que la résistance en particulier les brigades Ezziddine Al-Qassam est la seule à avoir la capacité de libérer les captifs palestiniens condamnés à de lourdes peines. Cependant après vingt ans de négociations l’autorité de Ramallah n’a pu en libérer un seul.

Un Palestinien du village de Coper au nord de la ville de Ramallah dit au correspondant du Centre Palestinien d’Information (CPI) : « Seules les brigades Ezziddine Al-Qassam peuvent briser les critères imposés par les occupants israéliens contrairement à l’équipe de négociations de l’autorité qui n’a pu jusqu’à présent libérer les siens (faisant allusion à Fakhri Al-Barghouthi membre du mouvement du Fatah enfermé dans les prisons israéliennes depuis quelque trente-quatre ans) ».

Seule la force peut contraindre l’occupation israélienne à céder aux exigences de la résistance non pas ces négociations inutiles ajoute-t-il.

C’est une réalisation historique la transaction dit un homme âgé du même village. Toute critique faite de ces incapables ne fait que renforcer la résistance.

Pour montrer leur bonne foi à l’égard de l’autorité de Ramallah les occupants israéliens ont relâché deux cents personnes seulement. On a célébré cela comme un grand événement alors que les libérés n’étaient que des personnes âgées des prisonniers de droit commun des gens sur le point de finir leurs peines.

La bonne foi

Un libéré de la ville de Ramallah dit que sa ville a connu plusieurs de ces libérations visant à montrer la bonne foi qui ne concernaient toutefois que des prisonniers du mouvement du Fatah condamnés à des peines légères.

Une fois un captif continue-t-il un détenu membre du Fatah faisait partie de ces libérations dites de bonne foi mais on l’a retourné en prison du bus les transportant parce qu’il avait changé de camp au profit du mouvement du Hamas en prison.

Et une autre fois quelques détenus avaient fini leurs peines ; les occupants israéliens ne les ont pas relâchés pour les mettre plus tard sur la liste des libérables de bonne foi envers Abou Mazen président de l’autorité de Ramallah.

La transaction d’Abou Mazen

Justement cet Abou Mazen commence à parler d’une transaction qui serait effectuée par ses efforts. Les Palestiniens n’ont qu’un petit sourire de moquerie face à ces dires.

Que possède le président comme moyen de pression sur « Israël » pour pouvoir libérer un nombre de détenus aussi grand ? se demande un autre. Le président a dit cela seulement pour sauver la face tout simplement ajoute-t-il.

De plus « Israël » vient d’adresser une gifle au président en démentant ses propos et en démentant l’existence de négociations.

Le président Abou Mazen croit-il toujours que les négociations peuvent réaliser ce que la résistance a pu le faire par la force ? Sinon avec quels moyens de pressions ?

Dans les rues de la Cisjordanie les gens parlent de la transaction grandiose de la résistance. Ils parlent aussi de nouvelles opérations possibles visant à enlever de nouveaux soldats pour libérer tous les captifs palestiniens.

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