L’occupation israélienne heurtée par le départ de ses importants alliés fidèles au Monde arabe et inquiète de son isolement croissant sur la scène internationale tente envisager une initiative diplomatique en direction des Palestiniens au risque d’un échec compte tenu de son refus de geler la colonisation.
Selon des fuites provenant de l’entourage du premier ministre sioniste Benjamin Netanyahu cherche à sortir de cette situation critique en inventant une initiative qui devrait être dévoilée lors d’un discours au Congrès américain lors d’une visite prévue le 22 mai prochain à Washington sous l’égide du lobby pro-israélien AIPAC.
Des sources hébreux ont rapporté que Netanyahu donnerait à cette occasion son accord à un Etat palestinien dans des frontières provisoires ainsi qu’à un agrandissement des zones autonomes palestiniennes en Cisjordanie. Il renoncerait également à une annexion israélienne de la vallée du Jourdain en Cisjordanie tout en continuant à demander le déploiement de soldats israéliens aux côtés d’une force internationale dans cette zone stratégique à la frontière d’un futur Etat palestinien et de la Jordanie.
« Netanyahu a eu jeudi des contacts à ce sujet avec de hauts responsables américains dont Dennis Ross (actuellement en entité sioniste) conseiller spécial du président Obama » ont précisé les sources.
Hier une foule massive de manifestants dans la bande de Gaza ont exigé la disparition de l’occupation israélienne appelant tous les Palestiniens à célébrer leur révolte à cette égard et proclamer le soutien immuable du monde entier et de la communauté internationale à aider le peuple palestinien à récupérer ses droits légaux confisqués par l’entité sioniste notamment au cours des renversements des régimes pro-israéliens et américains dans le monde arabe.