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28 ans ont passé… Et le massacre de « Sabra et Shatila » se poursuit sous d’autres formes

vendredi 17-septembre-2010

Une commémoration palestinienne emplie de douleurs… marquée de calamités. Malgré les 28 ans passés le massacre de Sabra et Shatila se poursuit de manières différentes dont la dernière est le martyr de 7 personnes à Gaza.

 
En ce 16 septembre 1982 Sharon et ses troupes ont commis le pire des massacres dans les camps de Sabra et Chatila au Liban. Des milliers de Palestiniens furent tués de sang froid et des maisons détruites sur les têtes de leurs habitants. Jusqu’aujourd’hui la machine criminelle et terroriste sioniste ne s’est pas arrêtée.
  

Les massacres perpétrés par les colons

Le militant dans le domaine de la résistance contre la colonisation Mohamed ‘Abd al-Rahman explique : « Le massacre de Sabra et Shatila se poursuit aujourd’hui sous des formes différentes avec des groupes de colonisateurs qui pratiquement quotidiennement des massacres sauvages. Leurs agressions continuent jour après jour à tous les coins de notre territoire… Ils saccagent… Détruisent… Terrorisent… Ils confisquent des terres et déracinent les arbres. Des épisodes passés qui se répètent et se ressemblent… La scène n’a pas changé de Sharon le boucher à Netanyahu le bon élève qui est devenu expert dans l’intimidation et la terreur des déportés. Et aujourd’hui ils ont confisqué des terres au sud de Naplouse et ont brûlé les bottes de foin.

L’histoire du peuple palestinien est marquée de massacres. Il y a quelques jours avait lieu la commémoration du massacre d’al-Khalil (Hébron) aujourd’hui c’est Sabra et Shatila et avant cela c’était la commémoration du massacre de Gaza où 1500 palestiniens furent tués de sans froid au vu et au su du monde entier.

Selon les statistiques palestiniennes ces derniers mois ont connu une forte augmentation des agressions des colons dans les terres palestiniennes et en particulier au sud de Naplouse. Cela est évident si l’on considère la somme des reportages publiés par les médias et les sites internet. En effet ont été répertoriés meurtres destructions de cultures et assaut de villes et villages avec une totale impunité. Ils envahissent les villes comme des voleurs cachés par l’obscurité protégés par l’armée sioniste afin qu’ils commettent ce qu’ils veulent comme crimes qui sont devenus une roche sur la poitrine des Palestiniens non armés. Les colons brûlent les arbres agressent les bergers et volent leurs bêtes et saccagent les cultures avec leurs cochons sauvages.
 
 

Massacres à al-Qods

Chaque jour al-Qods subit un massacre différent de Sabra et Shatila. La Fondation al-Qods affirme que les colons volent les maisons chassent les habitants d’al-Qods et creusent sous la mosquée d’al-Aqsa pour la détruire et construire à sa place leur prétendu temple.

Le massacre de Sabra et Shatila a commencé le jeudi 16 septembre 1982 pour se terminer samedi 18 septembre 1982. Ce massacre continue à al-Qods sous des formes différentes en fonction de la période. Toutefois ces effets perdurent jusqu’à ce jour même après 28 années et resteront à jamais transmis de génération en génération car ce sont des événements qui ne doivent pas se répéter dans l’histoire.

 

Le massacre des oliviers

Les agriculteurs de Cisjordanie considèrent que le massacre de Sabra et Shatila continue mais celle fois à l’encontre des oliviers particulièrement. Les agressions hargneuses des colons se font plus nombreuses lors de la saison de récolte des olives bénies. Comme s’ils voulaient que cette joie du Palestinien pour ce don de Dieu se transforme en tristesse et mort qui poursuivent les Palestiniens en déracinant les oliviers.
 
 

Un témoin du massacre

L’américaine Ellen Siegel du Comité arabo-américain contre la discrimination a survécu au massacre de Sabra et Shatila en 1982 alors qu’elle était infirmière à l’époque dans un hôpital à Gaza. Elle a déclaré au quotidien libanais « Al-Safir » : « Tout est tragique et triste puisque rien n’a été fait juridiquement contre les criminels qui ont commis ce massacre ».

Elle a ajouté : « Aujourd’hui je me souviens comment des hommes armés de la milice phalangiste sont entrés dans les camps et qu’ils se sont mis à détruire les maisons et à tuer des gens alors que les forces israéliennes étaient au courant de cela ». En soulignant que c’est sa nationalité américaine qui l’a sauvée en ce jour tragique.

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