Une commémoration palestinienne emplie de douleurs… marquée de calamités. Malgré les 28 ans passés le massacre de Sabra et Shatila se poursuit de manières différentes dont la dernière est le martyr de 7 personnes à Gaza.
Les massacres perpétrés par les colons
Le militant dans le domaine de la résistance contre la colonisation Mohamed ‘Abd al-Rahman explique : « Le massacre de Sabra et Shatila se poursuit aujourd’hui sous des formes différentes avec des groupes de colonisateurs qui pratiquement quotidiennement des massacres sauvages. Leurs agressions continuent jour après jour à tous les coins de notre territoire… Ils saccagent… Détruisent… Terrorisent… Ils confisquent des terres et déracinent les arbres. Des épisodes passés qui se répètent et se ressemblent… La scène n’a pas changé de Sharon le boucher à Netanyahu le bon élève qui est devenu expert dans l’intimidation et la terreur des déportés. Et aujourd’hui ils ont confisqué des terres au sud de Naplouse et ont brûlé les bottes de foin.
L’histoire du peuple palestinien est marquée de massacres. Il y a quelques jours avait lieu la commémoration du massacre d’al-Khalil (Hébron) aujourd’hui c’est Sabra et Shatila et avant cela c’était la commémoration du massacre de Gaza où 1500 palestiniens furent tués de sans froid au vu et au su du monde entier.
Massacres à al-Qods
Chaque jour al-Qods subit un massacre différent de Sabra et Shatila. La Fondation al-Qods affirme que les colons volent les maisons chassent les habitants d’al-Qods et creusent sous la mosquée d’al-Aqsa pour la détruire et construire à sa place leur prétendu temple.
Le massacre de Sabra et Shatila a commencé le jeudi 16 septembre 1982 pour se terminer samedi 18 septembre 1982. Ce massacre continue à al-Qods sous des formes différentes en fonction de la période. Toutefois ces effets perdurent jusqu’à ce jour même après 28 années et resteront à jamais transmis de génération en génération car ce sont des événements qui ne doivent pas se répéter dans l’histoire.
Le massacre des oliviers
Un témoin du massacre
L’américaine Ellen Siegel du Comité arabo-américain contre la discrimination a survécu au massacre de Sabra et Shatila en 1982 alors qu’elle était infirmière à l’époque dans un hôpital à Gaza. Elle a déclaré au quotidien libanais « Al-Safir » : « Tout est tragique et triste puisque rien n’a été fait juridiquement contre les criminels qui ont commis ce massacre ».
Elle a ajouté : « Aujourd’hui je me souviens comment des hommes armés de la milice phalangiste sont entrés dans les camps et qu’ils se sont mis à détruire les maisons et à tuer des gens alors que les forces israéliennes étaient au courant de cela ». En soulignant que c’est sa nationalité américaine qui l’a sauvée en ce jour tragique.